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Chirac, Sarkozy, le dialogue est renoué... EXTRAIT du Sketch écrit par JEAN PATRICK DOUILLON pour l'emisson : LA REVUE DE PRESSE sur la chaîne PARIS PREMIÈRE !

CHIRAC : Bonjour Nico. Putain, j'ai la forme ! Ca fait du bien de sortir de sa retraite...Je commençais à me sentir aussi inutile qu’une boite de préservatif dans la table de nuit de Mireille Mathieu ! Heureusement, que la justice est là pour me remettre sur le devant de la scène ! Avec sa princesse, Giscard à le barre, avec la mairie de Paris, Chirac au barreau ! En plus je m’en fous, on n’a rien de grave à me reprocher... Pas vrai Nicolas que je n’ai rien fait de grave...

NICOLAS SARKOZY : Ah ben non, Jacques ! Tu sais, moi, du moment que c’est pas toi qui a volé le scooter de mon fils, je ne vais pas te chercher des poux dans la calvitie ! Après tout, pendant 12 ans tu as quand même été président de la RIPOU-BLIQUE ! Il y en a même qui dise que pour le Tribunal est à la Chiraquie ce que le Fouquet’s est à la Sarkozye, le seul endroit où l’on peut se mettre à table !

CHIRAC : Mais ta raison, putain... Quand je pense que l’autre Escartefigue de Pasqua, il a fait une conférence de presse pour annoncer que j’avais mouillé dans l’affaire des ventes d’armes ! Mais non d’une Corrézienne anorexique, faire une conférence de presse pour annoncer que Chirac n’est pas tout blanc, c’est aussi inutile que de faire une conférence de presse pour annoncer que jean Louis Borloo est complètement noir ! Pour une fois, qu’un Corse se met à parler ! C’est pour dire une connerie !

NICOLAS SARKOZY : Oui, Jacques, mais Pasqua, il peut aussi s’attaquer à moi... Alors maintenant qu’on est copain, il va falloir que tu nous dises tout ce que tu sais. Parce que n’oublies pas, maintenant c’est moi qui commande et toi qui t’exécute !

JACQUES CHIRAC : Bien sur Nicolas... Pas de problème... Qu’est ce que tu veux savoir ?

NICOLAS SARKOZY : Moi, rien, mais c’est Carla. Elle veut à tout pris connaîtreta recette de la tête de veau ? ... Ça fait des mois qu’elle m’emmerde avec ça... Tu sais comment sont les femmes ?

JACQUES CHIRAC : Putain ! Ne m’en parle pas... Depuis que Bernadette a remplacé les pièces jaunes par des réunions Tupperware, elle essaie ses recettes de gâteaux aux yaourts sur moi... Elle m’en fait tellement bouffer que j’ai été obligé de doubler mes doses de Viagra pour ne pas avoir popaul en fromage blanc !Ok, je vais t’aider Nicolas, t’as de quoi noter ? Tout d’abord, il te faut une belle tête de veau !

NICOLAS SARKOZY : Alors là, pas de problème, j’ai François Fillon !

JACQUES CHIRAC : OK, alors tu le ficelles bien. Comme j’ai fait avec Alain Juppé. Il se laissera cuisiner plus facilement. Et ensuite tu le fais mijoter dans plusieurs casseroles... Si t’en n’as pas, je peux t’en prêter...

NICOLAS SARKOZY : Ah ben oui, Jacques, parce que moi, j’en n’ai pas des casseroles, tu sais bien que je suis plutôt un Président qui fait tout !

JACQUES CHIRAC : Et ben alors tu le mets dans un faitout, putain, c’est pareil... Bon alors, quand ta tête de veau est cuite, tu prépares ta sauce ravigote. C’est à base d’œufs brouillés !

NICOLAS SARKOZY : Alors, là, je demanderai à mon fils Jean. Il m’a cassé les œufs pour avoir la défense et du coup, il m’a brouillé avec tout le monde ! Et bien merci, Jacques, moi aussi si tu veux je peux te faire des révélations... Qu’est ce que tu veux savoir ?

JACQUES CHIRAC : Moi, rien, mais c’est Bernadette... Tu sais comment sont les femmes... Elle veut à tout pris savoir à quoi tu vas utiliser le grand emprunt !

NICOLAS SARKOZY : Ah ben ça c’est facile, je vais déjà en utiliser la moitie pour payer la commission chargé de trouver à quoi allait servir le grand emprunt et puis l’autre moitie à payer la commission chargé de savoir comment rembourser le grand emprunt  !