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Une société qui se délite...

Publié le 03 décembre 2009 par Philippejandrok

241d8712e5002d6ae601bfbbb3d6679c.jpgDepuis quelques jours je me suis appliqué à écouter, à entendre, à suivre l’information comme d’habitude, non, peut-être d’avantage, en effet, de multiples questions m’assaillent, des questions sur notre avenir en France, en effet, comment dans un pays qui veut faire des économies, comment, l’État espère-t-il se tirer de ce mauvais pas en pratiquant de manière régulière, pour ne pas dire chronique, la mise au chômage systématique et l’absence de remplacement sur les postes désormais non renouvelés ?

Posant ainsi sur le dos de ceux qui travaillent une double charge, celle de conserver leur emploi et auquel s’ajoute ipso facto, celui de faire le travail des absents à leur place, et, celle d’être imposé alors que la population s’enfonce inexorablement dans le gouffre de la pauvreté.

Comment peut-on logiquement dans une telle situation, relancer une économie aussi fébrile que la notre, alors que notre Président va pérorer tel un coq sur un tas de fumier à la City de Londres, pour critiquer les Anglais, et affirmer que les résultats économiques de la France sont excellents, alors que c’est loin d’être le cas dans la réalité. À quoi joue-t-il notre Président ? Mentir, n’a jamais rien apporté de bon à personne.

Je pose à présent la question à notre « génial » Ministre du budget qui propose comme projet pour faire des économies substantielles et nécessaires, de ne pas remplacer les départs en retraite par de nouveaux arrivants.

L’allobroge est tout de même brillant, le voilà donc capable de générer de l’argent sans force de travail, alors là, j’applaudis des deux mains, et même avec les pieds comme un singe de cirque, car le fils d’Ubu Roi s’impose à nous de la façon la plus simple du monde. Parfois on en vient à se demander si au gouvernement il y a encore des gens intelligents ????

Bon, point trop n’en faut, sinon, notre Empereur ne pourrait pas s’imposer comme il le souhaite, car au gouvernement, c’est un peu le règne de la terreur, et il ne faut, paraît-il, surtout pas contrarier le président que ses ministres caressent dans le sens du poil ! Cela nous fait une belle jambe, si la France doit sa survie aux courbettes et au ménagement de la susceptibilité d’un Président, nous voilà bien avancé.

D’un autre côté, par rapport à la proposition de Loi de Monsieur Woerth, le syndicat de police, ritique ouvertement "la religion du chiffre" du gouvernement et manifeste contre l’imbécillité d’un tel projet de loi qui s’oppose à toute forme de logique économique.

En créant du chômage, on créer de la dépendance au niveau de l’État, une consommation réduite du citoyen, une délinquance, une économie fragile, voire peu encline à se développer et on impose financièrement inévitablement ceux qui ont encore la chance de conserver leur emploi, mais pour combien de temps.

Pour la petite histoire du jour, le frère d’un ami est contrôleur de gestion dans une grande entreprise parisienne, un homme particulièrement capable, qui va recevoir pour Noël le plus beau cadeau de sa carrière :

- - Monsieur, vous êtes licencié.

- - Oui, je sais, en droit.

- - Non, Monsieur, nous ne pouvons plus vous garder dans notre entreprise.

- - Mais…

- -  Merci Monsieur, au revoir et bonne chance pour la suite.

Dans son entreprise, un vent de folie a saisi ses collègues, ses « amis », qui tremblent de perdre leur emploi également, au point de monter des dossiers les uns contre les autres et de pratiquer la délation honteuse de la peur :

- - …lui, il a fait ci… l’autre a fait ça… Si je n’avais pas été là, la boite aurait coulé…

- « Ainsi, dans le monde vous avez trois sortes d’amis :

- Vos amis qui vous aiment

- Vos amis qui ne se soucient pas de vous

- Et vos amis qui vous haïssent. » (Chamfort, maximes)

Et j’ajouterais que  « la moitié d’un ami, c’est la moitié d’un traitre » (Victor Hugo, La légende des Siècles)

Bref ! Le climat social et professionnel est tout bonnement monstrueux et l’homme se révèle sous son vrai jour en situation de danger potentiel. Son instinct de survie le pousse à trahir son frère d’arme, au lieu de rester soudé et de faire face à l’adversité, ensemble pour générer une force indestructible, nous voilà dans l’illustration parfaite de cet adage :

- Diviser pour mieux régner !

Et ça marche.

Mais, à force de mettre les gens à la porte, à force de générer du chômage, notre pays s’endort et s’éteint progressivement. Les grandes fortunes françaises ont déjà trouvé refuge au Maroc, en Belgique, dans les paradis fiscaux où l’État Français les épargne en ne leur faisant pas payer d’impôts, la belle affaire, et le gouvernement décide de se consacrer à mettre les français au chômage pour quoi faire au juste ? Des économies ? Alors que les dépenses ne cessent de croitre ?

Ah ! J’y suis, c’est pour pousser les chômeurs à créer des entreprises, pour générer de l’impôt, l’idée serait bonne si on laissait du temps aux jeunes entreprises de se faire une trésorerie au lieu de leur sauter sur le poil pour les ponctionner et les saigner à blanc. J’ai un ami horloger qui travaille tous les jours de la semaine et qui, malgré tous ses efforts, est incapable de mettre de l’argent de côté tellement il a de charges à payer, un autre qui a une entreprise de diagnostiques immobiliers et qui se demande pourquoi il travaille :

- - Si, je sais, pour enrichir l’État.

Voilà à quoi se réduit le modèle économique français, du chômage encore et toujours, des entreprises PME, PMI qui ont le couteau sous la gorge et qui ne s’en sortent plus et des banquiers qui s’enrichissent prodigieusement.

La seconde question que je me pose est celle-ci :

Pourquoi le gouvernement Sarkozy qui n’hésite pas à sabrer dans la chair du peuple Français, pourquoi insiste-t-il tellement pour que la population se fasse vacciner contre la grippe A ?

À qui profite le crime ?

Aux labos ?

Veut-il relancer l’économie des hôpitaux en fabriquant des malades endémiques ?

Voudrait-il se débarrasser de la population pour faire des économies ? Il y a comme une odeur de souffre dans cette histoire de grippe que la presse se délecte à reléguer avec malice.

La grippe A, a certainement un rapport avec notre crise économique d’une manière ou d’une autre, bien sûr, cela paraît au premier abord complètement stupide, mais à bien y réfléchir, si dans la nature tout est lié, pourquoi ces deux facteurs ne le seraient-ils pas ?

Et pour al seconde petite histoire du jour, j’ai rencontré une femme qui a eu la grippe A, vous imaginez bien que je lui ai posé des questions :

- - Est-ce aussi terrible qu’on le dit ?

- - Nous avons été malades une semaine, de la fièvre pendant trois jours et puis c’est passé. Bon, c’est vrai, nous avons beaucoup toussé, mais comme une grosse bronchite sans plus, une grippe saisonnière.

- - Vous êtes certaine qu’il s’agissait de la grippe A ?

- - Ah ! oui, ma fille a fait le test, mais je vous rassure, ce n’est pas si terrible que ça, on s’en est tous très bien sorti.

- - Et vous aviez un terrain particulier, des pathologies familiales ?

- - Non, rien, en revanche j’ai un ami dont le fils est asthmatique et là, c’est beaucoup plus dur.

C’est juste un témoignage, vous en ferez ce qui bon vous semblera, reprenons :

Nous vivons actuellement dans un pays sclérosé, avec des entreprises qui jettent dehors leurs meilleurs éléments car ils sont trop couteux et qui les remplacent par des jeunes loups aux dents longues, très longues, et qui manquent de la plus simple expérience de terrain pour arriver à la cheville des vieux renards jetés aux oubliettes.

Je ne saurais trop vous recommander de voir ce film qui a eu peu de succès en France mais qui est très révélateur sur l’attitude et sur l’erreur de ceux qui nous dirigent. « In good compagnie » (en bonne compagnie) de Paul Weitz, 2005, une comédie amère sur le licenciement, cela se passe à New York, mais cette histoire concerne tout le monde, c’est la même qui se répète au quotidien depuis de nombreuses années déjà.

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Allez, c’est bientôt Noël et Strasbourg est la capitale de Noël, avec ses chalets pittoresques et une marchandise, pas exclusivement artisanale locale, mais souvent issue des ateliers Chinois, ne soyons pas naïfs ; à ce propos j’ai retrouvé la même marchandise chinoise copie Murano (bijoux en verre, colliers, bagues…), que j’ai vu à Rome depuis deux ans, sauf que là, c’est trois fois plus cher ? Que voulez-vous, marché de noël oblige.

Allez, nous vivons une époque formidable…


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