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Témoignage en provenance d’Inde du président de l’association des traducteurs indiens

Publié le 03 décembre 2009 par Tradonline

Le traducteur en tant qu'entrepreneur : une vision indienne. Un témoignage pointu et enrichissant à de nombreux points de vue.

Il est souvent bon de sortir de l'hexagone pour se nourrir d'influences neuves et diverses…Une nouvelle preuve….

Nous tenons ce témoignage de l'intervention de M. Ravi Kumar, président de l'Indian Translators Association, le mois dernier à l'International Symposium on Technical Translation and Terminology for Cross-Cultural Dialogue, à Ankara.

Dans ce papier, M. Kumar débute par une définition de la notion d'entrepreneur, d'entrepreneur Indien et de l'importance portée en Inde aujourd'hui au développement de ce type de profil (reconnu comme élément clé du développement du pays). La diaspora indienne a toujours été un élément clé et moteur de ce développement, soit par un apport de compétences (personnes formées en GB ou aux EU), soit par un support financier.

Concernant les langues, l'Inde, qui possède environ 122 langues et plusieurs centaines de dialectes, a toujours valorisé le bilinguisme. Depuis quelques siècles, l'Hindi et l'Anglais vont de pair.

En Inde, les traducteurs font face à des enjeux qui ressemblent pour certains aux enjeux des traducteurs basés en France : des soucis réguliers pour faire payer, une activité peu prévisible, le manque de normes et de certifications. Spécifique à l'Inde, la question du manque de reconnaissance par des diplômes spécifiques est centrale.

Les portails de rencontre traducteurs - clients (agences la plupart du temps) existent mais sont souvent opérés de l'étranger. Et les traducteurs indiens souffrent de la défiance traditionnelle envers les "pays du Sud" (sous des couverts de qualité, fiabilité).

L'accès aux nouveaux outils de traduction est considéré comme critique…ne pas s'équiper signifie à terme, pour la plupart des traducteurs indépendants,  un positionnement hors marché, non compétitif. Et le coût d'accès à cette technologie n'est pas indolore.

M. Kumar identifie les éléments suivants comme étant des éléments clés permettant aux traducteurs indépendants de continuer avec sérénité leur activité professionnelle et pour certains, à se lancer dans l'aventure de la création d'une société de traduction. Ces éléments sont les suivants : 1 – la recherche de collaborations et de partages d'information 2 – la capacité d'accès aux ressources essentielles (mais sans vouloir ou devoir posséder ces mêmes ressources), la clé est l'accès et non la possession  3 – la capacité de raccourcir les processus et utiliser toutes les ressources et outils disponibles.

Le territoire de jeu de notre filière étant depuis quelques années sans limite…il faut s'intéresser aux réflexions et développements se tenant aux quatre coins du monde…et on remarquera sans difficulté que les problématiques et enjeux souvent se rejoignent.

Le début du texte :

Before we enter into discussion on the Translator as an entrepreneur it is important for us to define entrepreneurship. Entrepreneurship means different things to different people. For J.A Timmons, The Entrepreneurial Mind, 1989, it is the ability to create and build something from practically nothing. For Wennekers and Thurik, Linking Entrepreneurship and Economic Growth, 1999 it is the creation of new economic opportunities. For Wickham, Strategic Entrepreneurship: A decision making approach to new venture creation and management, 1998, it means creating and managing vision and demonstrating leadership. For Peter Druker, Innovation and Entrepreneurship, it is a practice with a knowledge base.  
Conceptually and in practice, the term hints of no stereotypical model. Yet it has its root in the French word ‘entreprendre’ which literally means to undertake – indicating the minimum characteristics of an entrepreneur.  
From the perspective of economic functions, three crucial characteristics of entrepreneurial activity are: risk taking,  innovation and venturing into new business activities for profit. (David Kirby, Entrepreneurship, 2003 McCraw Hill). 
 
National Knowledge Commission (NKC), the core advisory body to the Prime Minister of India, which focuses on creating knowledge capital, has recognized entrepreneurship as one of the key factors of wealth creation and employment generation. As per NKC, ‘Entrepreneurship is the professional application of knowledge, skills and competencies and / or of monetizing a new idea by an individual or a set of people by launching an enterprise de novo or diversifying from an existing one (distinct from seeking self employment as in a profession or trade), thus to pursue growth while generating wealth, employment and social good’.  
Entrepreneurship in India 
 Entrepreneurship has been ‘embedded in the Indian genius and is a part of its tradition’.To quote the renowned economist, T.N. Srinivasan, ‘India has been an entrepreneurial society…we had the entrepreneurial skill but suppressed it for too long a time…and now it is thriving. The entrepreneurial spirit is an ongoing characteristic of India’s history, particularly visible in a number of communities engaged primarily in trading. Traditionally, the Entrepreneurship of such communities is facilitated principally by the successful use of informal ‘entrepreneurial ecosystems’ and interdependent business networks. Further, there is also a rich tradition within the Indian Diaspora, spanning the past several hundred years, whose spirit of enterprise is legion. 

Le texte intégral de la publication : Translator_entrepreneur


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