La FAO défavorable à l’usage des pesticides

Par Macantinebio

Dans un article trouvé sur leur site internet, la FAO (Food and Agricultural Organisation, une agence de l’ONU) nous rappelle quelques vérités élémentaires sur les pesticides. Rédigé pour les enfants cet article va droit au but et ne s’embarrasse pas de langue de bois.

Qu’y apprend-on?

Que les pesticides empoisonnent les terres mais aussi les hommes qui y vivent. La FAO intervient principalement dans les pays en développement. Elle fait donc allusion aux “communautés” dans des pays  où les agriculteurs ne sont pas formés à l’usage des pesticides et en font un suremploi très dangereux pour eux-mêmes et l’environnement.

La FAO prône la protection intégrée des cultures à partir des prédateurs naturels des ravageurs.

La protection intégrée se sert de ces prédateurs naturels pour protéger les cultures. Elle ne supprime pas forcément tout recours aux pesticides, mais le limite au strict minimum. Les pesticides ne sont utilisés que lorsque leur rentabilité est démontrée, et qu’ils n’auront aucun effet nuisible sur la santé de la collectivité et l’environnement.

Que les pesticides n’ont aucun sens économiquement. Ils coûtent plus chers qu’ils ne rapportent.

L’argent supplémentaire tiré des meilleures récoltes engrangées grâce aux pesticides ne réussit pas à couvrir le coût des pesticides!

En conclusion la FAO prône le développement de l’agriculture biologique.

La FAO travaille avec des organisations de recherche et de développement dans le monde entier pour offrir un soutien aux agriculteurs bio. Elle a lancé des projets pilotes pour tester et promouvoir les techniques bio dans plusieurs pays.

Qu’attend-on en France pour montrer l’exemple?

Il va de soi que si l’usage des pesticides est si répandu dans les pays en développement c’est par mimétisme envers le modèle des grands pays agro-industriels occidentaux dont la France fait partie.

Certes en France les agriculteurs se protégent avec des combinaisons étanches lorsqu’ils épandent des pesticides.

En revanche eux aussi sont impactés par le coût croissant des pesticides. Si les agriculteurs manifestent quand leurs revenus baissent c’est parce que leurs dépenses (de pesticides et engrais de synthèses notamment) sont incompressibles.

Comment faire?

Le Danemark peut nous servir d’exemple. Un article trouvé sur Goodplanet.info nous apprend que ce pays a lancé un programme de réduction de l’usage des pesticides dès les années 80 et qu’il a ainsi réduit son usage des pesticides de moitié en 20 ans.