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L'identité Nationale par Maadu Bah

Publié le 05 décembre 2009 par Bababe

L’identité Nationale par Maadu BahAvertissement :

(Certains préfèrent  ignorer le débat sur l’Identité, lui, il y participe. Il aime son pays : la France. Il l’assume.

Dans cet article, Maadu Bah s’érige, à sa manière, contre ceux qui veulent dévier le message de la Marseillaise, l’hymne national français.

(Pour la compréhension de son texte, il est nécessaire pour ceux qui ne connaissent pas les paroles de la Marseillaise de les découvrir ICI.)  ou en commentaire.)  Bababé Loti

Allons enfants de la patrie le jour de honte est arrivé.

Notre grande Nation, pays des Droits de l’Homme, foyer d’éclosion de l’esprit, amie des sciences et des humanités, au confluent du progrès scientifique et de la solidarité est rabougrie par des dirigeants aux jarrets élimés.


Contre nous de la lâcheté et de la pusillanimité des politiques, l'étendard sanglant est en berne.


Entre deux spots de publicité, quand nous abdiquons notre temps de cerveau disponible aux commerçants et aux vendeurs d’illusions, entendons-nous dans nos campagnes mugir ces forces malfaisantes? Elles viennent jusque dans nos bras égorger la liberté, l’égalité et la fraternité. Dans les tombes des morts pour la liberté, sûrement, d’étranges valses labourent les méandres alors qu’au ras des pâquerettes, caméras, fichiers de police, passeports biométriques et autres mouchards technologiques nous ligotent doucement au nom d’un « sentiment » de sécurité. Ces forces qui, sous couvert de modernité nous ramènent au servage, réunissant dans les mains de quelques uns la richesse produite par le plus grand nombre, faisant voyager les moyens de cette richesse vers des pays pauvres et corvéables, ruinant ceux qui ne partiront pas de la douce France et qui chercheront la restauration de leur dignité dans les discours martiaux des autoproclamés grands hommes ( avec ou sans œil de verre, avec ou sans veste retournée). Dans la bourse de la misère spirituelle, le cours de la fraternité dégringole alors que plafonne l’intolérance vis-à-vis de ceux qui ne se défendront pas. Ces terrifiants étrangers désignés à la vindicte populaires par ces dirigeants qui, sous la dictée de leurs maîtres chefs d’entreprises, démantèleront autant qu’ils pourront tous les instruments de solidarité qui font partie de l’identité Française : la sécurité sociale, la poste, l’éducation nationale, la culture, les meilleures impulsions du programme du Conseil National de la Résistance, la démocratie au final. Tout ceci sans la moindre résistance tant la douce France est tenue. Douce France dans laquelle les contre-pouvoirs sont domptés un à un. Des journalistes qui ont vite compris de quoi ne surtout pas parler (les annonceurs ont vite fait de fermer le robinet providentiel de la pub et les politiques ont vite fait d’appeler les propriétaires des journaux pour des « explications » amicales comme il se doit). Une justice qui apprend le tempo de la double vitesse. Des magistrats domestiqués nommés aux postes sensibles. Des verrous institutionnels dynamités. Une assemblée nationale avec pour seule ambition d’être une chambre d’enregistrement. Un pays caporalisé où l’on ne peut même plus rire. Sauf au niveau de la Cour où même les mauvais mots du chefaillon suscitent l’hilarité. Les petits ont vite fait de prendre offense pour tout et rien. Pour rien surtout.

Immigration ET Identité nationale. La bonne blague.

 

Aux armes citoyens,


Formez vos bataillons en rangs serrés avec ces immigrés dont les ancêtres ont combattu pour la liberté dans les tranchées meurtrières des sales guerres. Bien avant que l’on évoque leurs bruits et leurs odeurs. Ces immigrés francophiles dans leur majorité. Ces immigrés qui, pour beaucoup, vénèrent une éthique du travail tant ils se rappellent de ce qu’ils ont laissé « là-bas ». Ces gens là.

 
Marchons, Marchons, mais avant, pensons, pensons que notre apathie nous tuera bien plus sûrement que nos fantasmes sur les barbares à nos frontières. Pensez qu’au nom de la fraternité (de plus en plus chantée, de moins en moins vécue), vous n’avez pas le droit de faire payer à d’autres le prix de vos doutes et de vos insécurités. Pensez donc que les fossoyeurs de l’Identité Nationale ne sont pas ceux que vous croyez. Et au vu de ce qu’est, et de ce qu’a été la France, si vous vous sentez menacés par des vents brassés à dessein, ayez au moins la décence de ne pas vous sentir significatifs dans ce monde.

Et qu’un sang impur abreuve nos sillons.

Maadu Bah


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