Magazine Côté Femmes

Spike Jonze est un brin wild

Publié le 04 décembre 2009 par Christianpoulot @lemodalogue

Rencontre avec Spike Jonze, réalisateur audacieux, un brin provocant et généreux. L’occasion m’était donnée de le rencontrer(1) mardi dernier avant la projection de Where the wild things are (Max et les Maximonstres).

spike-jonze-1

« Everyhting is tumbling down with Spike Jonze »,
plus qu’un réalisateur, Spike Jonze est un
créateur d’émotions.

Spike Jonze, ne parle pas beaucoup de son travail sur ce film, évite les questions du journaliste, qui pour lui sont des affirmations et non des questions. Il préfère échanger avec le public et nous demander notre ressenti sur certaines scènes visionnées juste avant. Le journaliste un brin maladroit s’enferme dans une interview préformatée et perd rapidement le contrôle de la situation, il est sur le point de prendre ses cliques et ses claques et de quitter la table. Séquence émotion ce soir là.

Je connais bien le livre et son adaptation sur grand écran ne m’a pas point déçu (le film est peut-être un peu long pour des enfants). Lors de mes lectures j’avais gardé en mémoire une impression de « gros chahut », de chaos et de vagabondage, impression que j’ai retrouvée à l’écran.
Les monstres sont très bien « incarnés », ils sont à la fois attendrissants et inquiétants; on retrouve toute la poésie et l’onirisme sauvage de l’ouvrage de Maurice Sendak.

Where the wild things are c’est un peu l’apprentissage de la vie, Max, un enfant de neuf ans apprend à contrôler son côté sauvage (wild side) et gérer ses émotions (la peur, la colère, etc.) chacune représentées par un monstre.

J’ai en outre retenu que:
L’univers de Spike Jonze n’est pas si éloigné de celui de « notre » Michael Gondry national, certes je m’en doutais un peu (ils ont par exemple réalisés chacun des clips pour Björk), mais j’ai appris qu’ils pratiquaient entre eux une sorte de « compétition amicale »: « Si je réalise quelque chose que Michael trouve intéressant, je sais que j’ai fait un truc bien et vice et versa » nous confiera-t-il.
Grand fan de Karen O et au vu de la piètre prestation des Yeah Yeah Yeahs, son groupe, au Bataclan en avril dernier j’avais des doutes sur la bande son, il n’en fut rien, elle est en parfaite symbiose avec le film qui sort le 16 décembre.

NB: Pour avoir bien répondu à une de ses questions, Spike Jonze à jugé bon me donner 2 DVD de son répertoire. Depuis je considère que nous sommes potes, souvenez-vous, c’est un peu comme avec Lou…


(1) Une rencontre réalisée par l’intermédiaire de Balistik’Art

Share the love ! Vous avez aimé ce billet ? Partagez-le !

Pas de billets en relation.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Christianpoulot 2733 partages Voir son profil
Voir son blog