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Ligue 1 | Un doigt et demi dans la crise

Publié le 07 décembre 2009 par Dredge

Lisandro Lopez et Hugo Lloris ne peuvent pas sauver éternellement l'Olympique lyonnais. C'est le constat amère que l'on retiendra de cette nouvelle désillusion, qui profite ce soir à une équipe des Girondins de Bordeaux propulsé à 5 points des Gones.
Malgré un triplé de l'argentin et une pelletée de sauvetages de l'ancien nicois, Lyon a sombré corps et âme dans une rencontre qu'il aurait pu pourtant gagner, grâce à un très bon début de match et un réalisme insolent en première mi-temps. Malheureusement, le LOSC, plutôt fébrile dans le dernier geste pendant les 45 première minutes, pris nettement le dessus dans le jeu après la pause, et s'imposa logiquement dans les dernières minutes sur une faute défensive de François Clerc.
Une défense aux abois
23 tirs, une quinzaine d'occasions franches : C'est la feuille de route inquiétante du LOSC ce dimanche face à un OL qui alignait tout de même sa charnière centrale type de la saison dernière. Si les absences du gaucher Aly Cissokho et de la sentinelle Jérémy Toulalan sont sur le papier forcément un peu préjudiciable à Lyon, elles n'expliquent pourtant pas les deux heures portes ouvertes offertes par les Gones à un LOSC qui n'en demandait pas tant pour faire briller ses talents offensifs.
Mais si la défense est fautive sur l'ensemble du match, c'est aussi parce que l'entrejeu rhodanien a été d'une étrange fébrilité technique et physique. Entre défaillances individuelles (Govou, Ederson, Pjanic, Gomis) et faillite collective, on aura pu noter quelques éclairs de génie de Lisandro, Källström et Lloris. Des rayons de soleil nettement insuffisants pour contrer un LOSC supérieur dans tous les compartiments du jeu et prétendre à long terme reprendre la main sur la Ligue 1.
Sans la maîtrise, le chéquier vaut rien
Dans cette rencontre à sens unique, Lille aura la malchance de tomber sur une opposition tellement faible que cela atténuera forcément leur prestation du soir. Seul le défenseur central Adil Rami a semblé dépassé par un Lisandro en mode finale de Ligue des Champions. La paire Balmont - Mavuba a quant à elle largement dominé les débats au milieu de terrain, permettant à son équipe d'avoir une position privilégiée pour lancer tranquillement des assauts répétéss sur les buts d'un pourtant généreux Hugo Lloris.
Ce soir, Lyon a semblé malgré ses millions une équipe indigne de Ligue 1. Les hommes de Claude Puel auront deux rencontres (les venues de Debrecen et Bordeaux cette semaine) pour redresser la barre et éviter une crise qui semble avoir déjà un pied et demi dans le Rhône.


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