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Velkommen Kopenhagen #1 - Dans 10 ans, seront-ils désolés ?

Publié le 06 décembre 2009 par Greg Catel

Vous avez entendu parler de Copenhague ? A partir d'aujourd'hui la capitale du Danemark va être l'épicentre du devenir de la planète.

Oui, bon, Copenhague n'est pas une finalité, il y aura d'autres rendez-vous... mais celui ci est d'importance. Ce sommet donnera au moins une tendance sur les bonnes volontés, les prises de conscience... Et donc, ici aussi, pendant deux semaines, vous allez entendre parler de Copenhague. En tout cas, en essayant de vous donner des angles différents...

Premier rendez-vous, l'aéroport de Copenhague. 

Les dirigeants et représentants d'Etats qui arrivent au Kastrup, l'aéroport de Copenhague, seront accueillis par une campagne d'affichage orchestrée par Greenpeace International. Une campagne d'anticipation qui fait s'excuser les principaux dirigeants, vieillis de dix ans, de ne pas avoir été capable de trouver un accord lors de ce sommet.

Cop15_Obama
 

Ce que nous souhaitons, explique Martin Lloys, responsable de Grennpeace international à Amsterdam, c'est qu'ils (les dirigeants des pays industrialisés) se voient sur les affiches en arrivant au Danemark. Ce que nous demandons à Brown, Sarkozy, Merkel et tous les autres dirigeants européens, c'est qu'ils fassent pression sur Obama...

"La première chose que les Etats-Unis doivent faire, c'est prendre ce problème au sérieux. Leur proposition de réduire leurs émissions de carbone de 4 %, sur la base de 1990 n'est absolument pas suffisante. L'Union européenne a proposé de baisser de 20 à 30 %, le Japon de 25 % et la Norvège de 40 %. Nous avons besoin d'une baisse de 40 % du groupe des pays industriels pour qu'il y est un impact. "

"Nous sommes bien plus satisfaits de la façon dont les pays en développement envisagent cette rencontre. Ces dernières années, ils ont fait des propositions ambitieuses. La Chine a dit qu'elle réduirait de 40 à 45 % l'intensité de ses émissions de carbone d'ici 2020. L'Inde vient d'annoncer qu'elle envisageait, elle, une réduction de 20 à 25 %. Le Brésil et l'Indonésie ont aussi proposé une baisse de leurs émissions, ainsi que des réductions significatives de la déforestation. C'est assez gênant de se dire que les pays riches n'ont apparemment pas la volonté d'en faire autant." 

A suivre...

GC.
@TheGreenPostBox.com


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