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Enveloppement durable & queue leu leu la mort

Publié le 01 décembre 2009 par Ruminances

1914a.jpgDans la foulée de l'ami Rémi, Jean Firmann exprime sur Ruminances son sentiment sur la votation suisse, qui suscite débats et commentaires. Sans que cela relève du dégel des banquises, ça chauffe quand même un peu. L'auteur vit au pays. Regard intérieur d'homme libre et de poète exerçant sur l'actualité son droit et son devoir de poésie. Œil lucide et averti, sans concession, sur le sujet brûlant du moment. Nous l'en remercions.

Ah ! ces votations helvétiques détestables livrées le dimanche au sus du monde entier 29 novembre 2009 en la clarté glauque des urnes par un paquet compact & contrit et claquant des dents blanches de Suisses tenanciers glaciers des plus splendides dentifrices & prétendus concepteurs à jamais de toutes brosses à dents qui speedy tournent encore plus vite que plus vite tant qu’à foie jaune de Suisse à qui paye vendu ni Dieu ni Marie son humble & bleue terrible marraine, via leurs vendeurs compassés & ahuris tourner si vite le monde ornithorynque n’ont jamais vu.

Sauf un peu vers l’ouest, Genève, Lausanne, le Jura, Neuchâtel, mais hélas pas un sang par le pays ni vers le nord, ni vers le sud, pas un cerveau par tout le pays, pas un cœur qui bougent. Les glaciers fondent ? la belle affaire ! Ils reculent, ces lâches. Mais moi enfin je me contemple humblement, n’est-ce pas dans les miroirs de ma salle de bain & j’en ai plutôt deux qu’une jusqu’en haute & sauvage sauve montagne, de salle de bain. Et la première en ville de salle de bain pleine de tuyaux que quand moi je veux il faut artistement qu’ils bougent. Debout en Calida. Pur coton des enfants explosés au boulot sec et voyou du plein sud. Debout en pyjama, en cette grave & rédhibitoire occurrence les Suisses disent merde à Voltaire, les Suisses disent merde à Rousseau. Comme ils l’ont fait toujours. Et la truie Europe en ses tétines profondes par trente-six trous menteurs et tout autant de chaînes télévisuelles en jouit de plus en plus vigoureusement. Ô peuple souverain, roule-toi dans son cri obscène. Voilà pour le désespoir que les vendeurs de sous tentent de nous imposer.

Mais fais gaffe vendeur sans scrupule de tout,
fais bien gaffe à ton gros orteil
Fais gaffe à ton stupide mâle orgueil

(lire la suite…)


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