Une digne poursuite de ce qui a été lancé fin octobre, lorsque les autorités chinoises ont décidé de mettre un grand coup de balai dans la littérature pornographique sur la toile. On juge les oeuvres malfaisantes à ce qu'elles « incluent des contenus pornographiques », ou « utilisent des titres provocateurs ou violant la vie privée, afin d'attirer l'attention », voire « évoquent des aventures d'une nuit, des couples échangistes, des abus sexuels, au mépris de la décence ».

En s'appuyant désormais sur la vénalité, la hot line (... si, sûrement) a reçu en 24 h après son lancement près de 500 appels et 13.000 connexions au site internet ont été constatées, rapporte l'AFP.
Selon l'information, les récompenses vont de 1000 à 10.000 yuans, soit 98 à 987 €, pour une dénonciation en bonne et due forme. Alors que les ventes de livres numériques et la lecture en ligne prennent un essor important dans le pays, ce genre d'initiative ne manquera pas de restreindre plus encore les ouvrages que l'on pourra consulter, bien que pour beaucoup, les sites visés soient ceux qui proposent des films ou des images. Et l'on parle bien de pornographie, hein.
Avec 300 millions d'internautes, le pays entend donc bien ramener ses citoyens à la raison et les détourner du chemin du vice...