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40 millions d’emplois perdus : banquiers à la caisse

Publié le 07 décembre 2009 par Kalvin Whiteoak

40 millions d’emplois perdus : banquiers à la caisse

Le BIT estime à 40 millions le chiffre probable d’emplois perdus dans le monde dans 51 pays depuis octobre 2008, à savoir depuis le début des conséquences sur l’économie dite « réelle » des délires des banquiers.

Et pendant ce temps, en Suisse, on s’amuse à compter les clochers et à discourir sur la queue de cheval du Génie de Alpages, depuis peu sous haute surveillance policière pour éviter qu’il continue à faire des conneries dont il ne maîtrise pas les conséquences.

Pour la comparaison uniquement, on relèvera que ce chiffre de 40 millions représente nettement plus de cinq fois celui de la population suisse, vieillards, nourrissons, extrémistes et conseillers nationaux UDC compris.

Et pendant ce même temps, les bonus affluent à nouveau dans la poche des traders avec la bénédiction de Blocher et de ses sbires, Darbellay et du PLR , bonus plus ou moins déguisés en d’autres formes de rémunération moins visible mais tout aussi sonnante et trébuchante.

Il n’y a pas deux races de banquiers, ceux des minarets et ceux du « saint »-siège: depuis 18 mois au moins le terme de banquier est invariablement synonyme de celui de brigand, de voleur, de casseur de société équilibrée, de mineur d’équilibre, de terroriste sociétal.

Un nombre aussi dramatique d’emplois perdus, malgré les aides perçues de l’État et donc avec  l’argent de ceux qui ont perdu leur emploi, nécessite une action sociale et de justice sociale de première importance. Les gnomes de Davos se réunissent bientôt pour les traditionnels petits fours.

On peut donc leur suggérer pour une fois de réfléchir à quelque chose de concret qui soit autre que visant  leur propre profit immédiat : à la réparation du mal causé par les délires.

En démocratie et en justice civile,  cette réparation passe aussi par une ponction fiscale spéciale sur les banques et les banquiers exceptionnelle, une sorte de taxe au sac pour les ordures, le sac étant le million de francs et les ordures étant …. qui on veut.

Ce n’est qu’en assumant le poids social de leur délire que les banques et les banquiers pourront éventuellement se refaire une beauté morale minimale. Et il y a encore du boulot sur la planche à billets …


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