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The Whitest Boy Alive à la Cigale le 04/12/2009 : burning !

Publié le 07 décembre 2009 par Wewowy

Drôle de nom pour un groupe ?

On confirme, et ce n’est pas quand on voit la tête du chanteur, Erlend Øye, un geek trentenaire Norvégien en apparence fort peu charismatique, qu’on va pouvoir changer d’avis.

Mauvais départ, certains diraient. Et pourtant… Ce jeune homme est assez productif puisque c’est aussi le co-fondateur du groupe Kings of Convenience, qui a lui-même sorti un album il y a peu.

The Whitest Boy Alive, c’est un groupe basé à Berlin, qui a déjà sorti 2 albums, Dreams en 2006 et Rules en 2009. Mélange improbable d’électro posée et de funk pépère, le tout emporté par une voix suave qui vous met du baume au cœur.

En live, c’est une autre histoire. Les geeks ont le groove. La voix suave est toujours là, mais l’électro est beaucoup moins posée et le funk plus du tout pépère. Ca fait taper les pieds et bouger la tête.
Pourtant, là encore, c’est un effet de surprise. Ca commence tranquille, le groupe a l’air complètement désorganisé sur scène, les membres se parlent entre les morceaux, comme pour choisir quelle va être la prochaine chanson, s’accorder sur les notes… Et puis le déclic arrive.
La batterie accélère, le synthé s’emballe et sur quelques notes bien senties, les morceaux s’enchaînent sur des transitions parfaites. Tubes, impros entre performances musicales et expérimentation sonore, solos, reprise efficace de « You don’t know me» d’Armand Van Helden, sketches même quand tout le groupe se fige au milieu d’un morceau comme si le public avait appuyé sur pause.

Parlons-en d’ailleurs, du public, totalement acquis au groupe : ça saute au premier rang, ça crie, un énergumène monte sur scène, pose 2 secondes avec le chanteur et se jette dans la foule pour un body surfing bien senti. Il y avait même les groupies qui se dandinaient au balcon. Faut dire que quand ça part, ça donne envie de bouger. Après c’est chacun à sa manière… Quoiqu’il en soit, l’ambiance fait vraiment plaisir.

Puis c’est déjà fini, le rappel nous achève avec un morceau / impro de quinze minutes qui frise la techno, et on sort de là avec la banane pour la soirée.

Pour résumer, The Whitest  Boy Alive c’est le charisme dans l’anti-charisme, l’illustration parfaite du dicton « l’habit ne fait pas le moine» .

Nous vous laissons juges avec ce petit extrait, montez le son, ça vaut le coup :

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