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Article sans titre

Par Plouf
si plus de mille fois, sans regarder la page,
je frappe tout du haut, véritable carnage,
là le bleu qui s'écoule ou le pourpre jauni,
vivent de farandoles à l'orée de la vie!

si un reste de pleurs suffirait à guérir,
si être gravissime permet de s'en sortir,
tant de flashes photos qui perlent de ma peau,
je cours sous la pluie sans mettre de chapeau!

épargnes moi toi qui sait et veut tout
je veux dix mille fleurs au chevet de mon lit,
je veux que de la braise qui éloigne ma vie,
les restes se hérissent de là et de partout,

épargnes moi la dernière souffrance,
juste une bulle avant ue tu y penses,
je ne demande pas de toucher l'oppercule,
et sur mon lit de mort les chiffres matricules!

tais toi si tu le sais je brûle à en mourir,
et je ne parle plus sans d'immondes sourires,
reviens moi une fois pour la dernière danse,
je dormirais chez toi, enfin, parfois j'y penses!


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