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Capriccio

Par Praline

La dernière de cet opéra de Strauss a constitué ma première sortie musicale de l'année. Il a déçu certains mais m'a particulièrement plu. Il s'agit d'une mise en abyme plus que réussie de l'opéra, d'une journée où l'on débat de l'importance de la musique ou du texte dans ces représentations. Au centre, la comtesse qui hésite entre le poète et le compositeur, qui donne ses faveurs à l'un, à l'autre, aux deux ensemble car c'est leur accord qui la transporte. Cet opéra est plein d'humour, joue sur la parodie. Le comte joue la comédie pour séduire Mamzelle Clairon... On est loin des grosses machines qui inspirent Strauss à ses débuts et l'on goute avec joie cette autoréflexion, cette démonstration d'un spectacle total, les ficelles et les coulisses d'un opéra.
La mise en scène était particulièrement réussie (et les robes à faire rêver les princesses). La comtesse et le metteur en scène (ah, quelle voix, quel solo génial !) sont les personnages les plus plaisants.

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