Magazine Journal intime

Vaccin or not vaccin, le dilemme.

Par Mao

Est ce que je fais vacciner la Pépette contre la méchante grippe (la AHHHHHH) ? Là est la question.

D’un coté il y a le médecin (le mien) et la kiné (la sienne) qui disent qu’il faut le faire.

De l’autre, il y a les infos. Un coup c’est le vaccin qui est dangereux, la semaine d’après c’est la grippe qui est mortelle.

Et puis il y a les signes.

Lundi midi, j’ai récupéré la Pepette à l’heure du déjeuner pour aller faire la fameuse piqure. Vu que la semaine précédente il n’y avait personne, j’ai pensé que ce serait pareil. On s’est pointé à 12h30 au centre de vaccination. On était 3 mais le centre était fermé. Ils ont fini par ouvrir pour nous faire attendre au chaud mais le médecin conseil n’était pas là. Les équipes sur place ne savaient pas s’il allait venir ou non (eux étaient là depuis 8h du matin). Et pas de médecin, pas de vaccin. On a attendu un quart d’heure, le temps de manger un sandwiche et vu que le toubib avait toujours pas donné de ses nouvelles  on est reparti direction l’école. Dire que j’étais furax est bien en dessous de la vérité (j’hésite à envoyer un courrier au médecin conseil pour qu’il me rembourse les 6,50 euros de cantine perdus pour RIEN par sa faute).

A l’école, j’avais à peine déposé la gamine, que la surveillante de la cantine me tombe dessus et commence à me raconter sa vie (je ne l’ai pas vu venir, j’ai pas eu le temps de dégainer le regard numero 1, celui qui éloigne les bavards). Tu vois pas qu’elle m’explique que quand elle était minote (genre y’a 70 dix ans pour te situer) dans son village en Italie il y a eu une épidémie de typhoïde. Et qu’en même pas une semaine tous les mômes du village étaient vaccinés dans les écoles. Et elle ajoute que si les écoles maternelles et primaires sont pas sur la liste des priorités pour le vaccin, c’est que la pandémie c’est du flan.

Jamais deux sans trois.

Hier matin, sur Inter, j’écoute comme d’hab’ en mangeant mes tartines,  la chronique de Stéphane Guillon.

Et voilà ce qu’il dit à la troisième minute:

“Le problème aujourd’hui c’est qu’on est complètement largué. On a entendu tout et son contraire. Avant il fallait deux injections espacées de 15 jours, depuis que les gymnases sont engorgés, comme par enchantement une suffirait”

D’habitude je n’entends pas les 3/4 de la chronique rapport à la Pepette qui parle, mais là je ne sais pas pourquoi elle était muette.

En général je fais confiance aux signes.

Mais là, je ne sais pas, je ne ne sais plus, je suis perdue.


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