Le CAC 40 perd encore 0,74 % à 3 757,39 points dans un contexte de retournement de la bourse japonaise et du NIKKEI (-1,34 %) sur fond de révision à la baisse de la croissance
nippone au 3 ème trimestre.
Initialement annoncé à + 1,2 % il y a 3 semaines, la 2nde économie mondiale n'a finalement progressé que de manière très modéré à + 0,3 %, sous le coup d'une décrue des investissements de 2,8
%.
La baisse à la bourse de Paris ne s'est enrayée que dans la perspective de l'ouverture de Wall Street, l'annonce d'une hausse des stocks des grossistes pour la
1ère fois depuis 14 mois aux USA raffermissant la tendance alors que le ratio stocks / ventes poursuit son amélioration. La baisse surprise des stocks de pétrole brut semaine dernière contre une
hausse attendu a permis enfin de limiter encore la perte du jour.
• L'essentiel réside cependant surtout dans l'achèvement potentiel désormais de cette période de congestion et d'incertitudes maintes fois traduites ces
dernières semaines notamment fin novembre dans l'article intitulé Bourse : acheteurs et vendeurs se neutralisent toujours
La figure de retournement sous forme de diamant anticipée à ce moment là sur le CAC 40 connaît ce soir
d'ores et déjà un quasi aboutissement sur le DAX30 à la bourse de Francfort dont l'issue est à suivre dans les prochaines heures et jours de cotations.
La présence d'un support ancien et la présence de la moyenne mobile à moyen terme (SMA90 ou MM90) renforce encore l'importance de ce niveau sous lequel le rapport de force entre acheteurs
et vendeurs dispose d'une probabilité assez élevée de basculer avec une certaine force mettant en ligne de mire les 5000 et la moyenne mobile à 200 jours. Pour l'heure rien n'est encore
validé, le gris de l'incertitude étant toujours pleinement d'actualité.
L'indicateur de tendance MACD après 1 trimestre de divergences est également sur le point de confirmer l'émergence d'un
nouveau mouvement.
Risques souverains :
Ce mercredi était également une nouvelle journée où les informations sur les risques crédit concernant les Etats ont émaillé l'actualité.
L'Allemagne a vu sa note AAA confirmée par Standard & Poor's, le déficit budgétaire étant finalement plus modeste que prévu pour 2009 et l'historique de la discipline budgétaire allemande
pose moins de questions que pour des pays déjà soumis à une dégradation de leurs comptes avant crise.
En revanche l'Espagne, après Dubaï et la Grèce subit une dégradation sous la forme d'une mise sous surveillance négative de sa note AA+ dégradée de AAA en janvier dernier.
La Grèce ?
Après l'envol des taux d'intérêts présentés dans Finance - Zone euro : nouvelles
divergences sur les taux , le pays entre désormais dans le top 10 des plus fortes probabilités de
défaut, ce qui est une première pour un pays appartenant à la zone euro.
Source : CMAvision
√ Compléments:
- Situation de la bourse d'Athènes
- Propos du Premier Ministre grec : l'impasse financière "menace la souveraineté nationale de la Grèce"
- « un sujet commun d'inquiétude pour toute la zone euro » pour le Commissaire Européen aux affaires économiques, J.Almunia.