Depuis le mois de mars dernier, des parents d’Hochelaga-Maisonneuve ont créé une page Facebook pour dénoncer la prostitution de rue que l’on retrouve dans Hochelaga-Maisonneuve.
Le Journal de Montréal, sous la plume de Serge Labrosse en fait un reportage lundi et mardi dernier.
Pas sûr qu’on soit parti dans la bonne direction. Dans les commentaires, j’ai reconnu plusieurs personnes que j’ai croisé sur différents blogues, autant ici qu’ailleurs. Souvent les mêmes refrains qui sont repris depuis fort longtemps. Le dialogue exige un minimum d’ouverture d’esprit de part et d’autres. Le dialogue exige aussi de l’écoute et de l’ouverture d’esprit.
Prostitution de rue et “La” prostitution
Le débat débute avec la question de la prostitution de rue dans le quartier d’Hochelaga-Maisonneuve. Rapidement, on parle de légaliser la prostitution, de l’encadrer. Si vous étiez le tenancier d’un bordel, même légal, est-ce que vous engageriez les prostituées de rue du quartier d’Hochelaga-Maisonneuve ou si vous voudriez en engager de nouvelles? Est-ce que cela va vraiment régler la prostitution de rue d’Hochelaga-Maisonneuve? Est-ce que cela va améliorer les conditions de vie des prostituées de rue d’Hochelaga-Maisonneuve?
Certains parlent de prostitution en général et en font un débat politique. D’autres parlent de la prostitution de rue de la rue Ste-Catherine dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Des gens parlent de leur cause sans écouter celle de l’autre. Pas vraiment un dialogue, mais plutôt deux monologues qui s’entrechoquent.
Malgré tous les textes déjà écrits, malgré tous les commentaires reçus, nous sommes à réécrire l’histoire, toujours la même histoire.