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BIS répétita...COEURS SANS FRONTI2RES...MEMORIAL ce 28.11.09 CAEN

Publié le 30 novembre 2009 par Rodinscot
  BIS répétita...COEURS SANS FRONTI2RES...MEMORIAL ce 28.11.09 CAEN  

Chers amis,

BIS répétita...COEURS SANS FRONTI2RES...MEMORIAL ce 28.11.09 CAEN
 

Les grands évènements ont cette caractéristique d'être longtemps espérés, puis de passer trop vite. La période de l'attente multiplie les souhaits, "je veux absolument rencontre telle ou tel, je ferai cela, enfin nous aurons le temps de parler".


  • 200 000 enfants de soldats allemands seraient nés en France

  • De notre envoyé spécial à Caen, Maurin Picard

  • 30/11/2009 | Mise à jour : 08:05
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    Trois enfants de la Seconde Guerre mondiale, nés de pères soldats allemands, samedi au mémorial de Caen. Monika Beendorf (néerlandaise), Jean-Jacques Delorme (français) et Gerlinda Swillen (belge). (Crédits photo : Maurin Picard)

  • Trois enfants de la Seconde Guerre mondiale, nés de pères soldats allemands, samedi au mémorial de Caen. Monika Beendorf (néerlandaise), Jean-Jacques Delorme (français) et Gerlinda Swillen (belge). (Crédits photo : Maurin Picard)

    Soixante-cinq ans après la Libération, ils se sont réunis au Mémorial de Caen.

    Ils seraient 200 000 en France. Cinq fois plus, peut-être, à l'échelle de l'Europe, bien qu'aucun chiffre définitif n'existe réellement. Sur eux pleuvent depuis plus de soixante ans les qualificatifs les plus grossiers, les plus désobligeants : «enfants maudits», «têtes de boches», «bâtards». Nés de père allemand, soldat de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale, et de mère française, belge, hollandaise ou scandinave, ils ont, leur vie durant, enduré sarcasmes et quolibets.

    La chape de plomb sous laquelle ces innocents ont vécu commence lentement à se craqueler. Pour confronter leurs témoignages et enfin «dévider la pelote», selon l'expression d'une intervenante, plusieurs dizaines de ces «enfants de la guerre» aujourd'hui sexagénaires étaient réunis samedi pour la troisième année consécutive au Mémorial de Caen, en Normandie, dans le cadre d'une journée d'études historiques intitulée «Enfances de guerre, enfances brisées». Y participaient également des enfants de soldats français nés en Allemagne et en Autriche après la guerre, désireux eux aussi de panser de vieilles plaies à l'âme et, pourquoi pas, identifier un père disparu sans laisser de traces, parfois munis d'un simple prénom. Toujours à la recherche de «cette autre moitié qui nous manque», comme le souligne joliment Gerlinda Swillen, professeur à l'université libre de Bruxelles et qui a appris récemment le décès de son géniteur il y a un demi-siècle, ils veulent connaître les modalités permettant de présenter une demande de renseignement en bonne et due forme auprès des archives militaires à Berlin (WASt), qui regroupent près de 18 millions de fiches individuelles. Cette démarche, déjà entamée par de nombreux requérants français, pourrait permettre d'établir l'identité formelle de ce père absent, à condition de disposer d'un nom complet et de preuves vérifiables. Par l'ampleur du phénomène et la mobilisation des requérants, la France, en Europe, fait figure de pionnier. La relation très spéciale existant avec l'Allemagne, les efforts de la classe politique dans les deux pays, ont beaucoup facilité les démarches d'individus habitués à subir des déconvenues à répétition face à des administrations guère compréhensives.

    Le mouvement a pris de l'ampleur en France, depuis la diffusion en 2003 d'un documentaire consacré à ce pan d'histoire jusqu'alors ignoré du grand public. Le 25 avril 2008 à Berlin, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, plaide pour une reconnaissance de la souffrance de ces enfants nés d'amours clandestines, qui conduit le Bundestag à voter une loi en ce sens en février de cette année. Le premier, Daniel Rouxel, un retraité, obtient la nationalité allemande en juillet. «10 naturalisations ont eu lieu en tout et 45 demandes sont en cours de traitement dans toute la France», indique Thomas Floth, de l'ambassade d'Allemagne à Paris. «C'est très important pour nous, explique Jean-Jacques Delorme, fondateur de l'association franco-allemande Cœurs sans frontières et qui a retrouvé son autre famille outre-Rhin, à Mayence. Nous voulons pouvoir dire : je suis un Franco-Allemand, avec un passeport français dans une poche et un passeport allemand dans l'autre.»

    Des associations européennes d'enfants de la guerre

    Cette double identité, si elle constitue un aboutissement pour certains, ne semble pas en revanche être une priorité ailleurs en Europe. En Norvège, où sont recensés environ 12 000 cas, une action a été engagée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en 2007. Les plaignants, cette fois, traînent en justice leurs propres autorités : ils espèrent obtenir réparation des mauvais traitements infligés à ces filles-mères et leur progéniture «aryenne», voués aux gémonies dans le lourd climat de la libération après 1945. En Belgique, aux Pays-Bas, les premières démarches ont été enregistrées auprès des autorités consulaires allemandes pour contourner les lourdeurs d'une administration au jugement encore voilé par des préjugés. Ces efforts embryonnaires manquent d'un écho suffisant à l'échelle communautaire, malgré une convergence évidente d'intérêts. «Nous avons besoin d'un accès égal aux archives partout en Europe, plaide Georg Lilienthal, historien allemand spécialiste des Lebensborn, ces pouponnières nazies au centre de la politique d'eugénisme chère à Hitler et où naquirent des enfants censés incarner le “Reich de mille ans”».

    L'émergence d'un réseau d'associations européennes d'enfants de la guerre devrait cependant conduire au dépôt fin 2010, auprès du Parlement européen, d'un projet de loi visant à définir un statut commun qui garantisse la protection des victimes. «L'Europe doit agir, insiste Gerlinda Swillen, également porte-parole du mouvement, car elle peut voter des lois, émettre des directives, tandis que l'ONU, elle, ne peut que prodiguer des recommandations. Il faut réfléchir, avec l'Allemagne, au moyen de faire évoluer le débat sur la nationalité. Car, après tout, malgré toutes ces souffrances, nous sommes les premiers vrais Européens.»

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Hélas, le temps file, voici déjà l'heure de se quitter.

Vivement le 20 novembre 2010 pour à nouveau se réchauffer à la fraternité qui nous unit.

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http://www.coeurssansfrontieres.com/

Je nous espère donc encore plus nombreux l'an prochain, je suis triste pour ceux qui n'ont pas pu venir cette année vivre ces heures si riches en émotion.

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Vous trouverez en PJ un article du Figaro de ce jour concernant le colloque.

Une demi-page pour commenter l'évènement ce n'est pas rien !

Avec mes amicales pensées associatives.

Chantal Le Quentrec

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a bientôt   rodinscot


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