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Caen 1 - OL 3

Publié le 01 novembre 2007 par Bernard Suzat

L'OL ne s'était plus imposé à l'extérieur en Coupe de la Ligue depuis 2001. A Caen, les Lyonnais ont pris leur temps mais accompli l’essentiel : se qualifier pour les quarts de finale en faisant la différence dans le dernier quart d’heure.
Qu’importe que l’on ait un temps craint de possibles prolongations qui auraient compliqué un peu plus la délicate gestion des temps de jeu ; qu’importe que l’on ait douté, sans jamais vraiment tremblé, devant les assauts des promus normands : les Lyonnais ont entretenu leur dynamique de succès – ce n’est pas là le moindre profit -, grâce à leur cinquième succès consécutif, et ramené un succès loin de Gerland en Coupe de la Ligue pour la première fois depuis un déplacement à Amiens en 2001. Signe indien, malédiction ou mauvais œil ne sont désormais plus que souvenirs.
Sur la pelouse du Stade Michel d’Ornano, il y avait un écart entre l’OL et Caen, près d’une division pour être exact. Durant la moitié du match, cela s’est vu. Durant l’autre, on a craint que la « magie » des coupes ne joue un bien mauvais tour aux hommes d’Alain Perrin. Au final, une marge de deux buts a permis aux champions de France de passer presque sans encombre l’obstacle normand.
Tout ne fut pas parfait, certes ! Mais les points positifs ont largement suffi pour écarter de la route une équipe caennaise qui a beaucoup plus à perdre, et à sauver, en championnat de Ligue 1 qu’en Coupe de la Ligue. Une défaite des Olympiens aurait fait tâche. Celle qu’on subie les coéquipiers de Gouffran, absent, est tout de même porteuse d’espoirs. Celui de voir Kader Keita enfin étaler sous le maillot lyonnais un talent qu’il avait si souvent mis en exergue la saison passée à Lille a surgi dans les rangs rhodaniens. L’Ivoirien est l’un des grands bénéficiaires de ce déplacement victorieux. Son jeu à hauts risques a toujours quelques ratés mais, ce soir, on oubliera ces dommages collatéraux pour ne retenir que son premier but avec l'OL, inscrit sur une passe en retrait d’un Florentin bien mal inspiré (16e). Une réalisation qui pourrait bien le remettre sur les bons rails après un début de saison délicat.

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