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Ces Gitans que je ne comprends pas

Publié le 07 décembre 2009 par Nemo
Ces Gitans que je ne comprends pas*** Attention ! Billet ultra polémique écrit sous le coup de l'émotion ***
On peut être animé des meilleures intentions du monde, vouloir l'égalité pour tous, promouvoir des valeurs universelles transcendant la couleur de peau, l'origine ethnique ou le sexe, il est parfois des moments où il est difficile de comprendre.
Je sais que l'émotion n'est pas propice à faire montre de clairvoyance et de lucidité raisonnable.
Aussi, une atroce nouvelle aura-t-elle eu raison de la quiétude qu'il me faut garder pour penser.
Mais là, j'ai du mal...beaucoup de mal...
Ma mère vient de m'apprendre qu'un de mes cousins germains - je vous précise, chers lecteurs que dans une famille portugaise comme la mienne, on en compte généralement énormément - est décédé au Portugal, vraisemblablement tué sous les coups de couteaux assénés par quelques débiteurs indélicats. Gitans, apparemment*.
Je précise que les Gitans ont aussi mauvaise réputation au Portugal qu'ils ne peuvent l'avoir en France. Déjà, l'oeil attentif aura remarqué que je n'ai pas parlé de créanciers mais de débiteurs indélicats. Et l'anecdote qui remplit habituellement les faits divers devient ici singulière.
Ces Gitans n'étaient pas des personnes envers lesquelles mon cousin était redevable d'une quelconque somme d'argent. Bien au contraire, ce sont ces mêmes personnes qui avaient emprunté auprès de mon cousin.
Cela peut paraître idiot de se focaliser sur un tel détail lorsque le crime en lui-même est déjà abominable mais cela témoigne d'une démarche ordurière, inhumaine où l'abject le dispute à l'abscons. Comment peut-on en arriver à vouloir la mort d'une personne envers laquelle vous êtes redevable? Des taux d'intérêts inacceptables? La honte d'une dette?
Le pire étant que j'ai l'intime conviction que les auteurs ne seront pas véritablement inquiétés.
Et c'est là que le bas blesse. Au risque de verser dans le lieu commun, je ne peux m'empêcher de ne pas comprendre cette communauté réputée pour héberger et protéger les siens, même les plus criminels.
Cette sensation selon laquelle les lois de la République (qu'elle soit Portugaise ou Française) ne s'appliqueraient pas au sein de ces communautés nomades est particulièrement choquante à mes yeux.
Bien évidemment, tout n'est certainement pas négatif. Il y a certainement des personnes de bonne intention comme il peut y avoir des aspects positifs à cette solidarité.
Il n'empêche qu'il m'est difficile de ne pas nourrir une crainte, une méfiance spontanée à l'égard de ces communautés des gens du voyage.
Les seules fois où j'ai eu affaire de près ou de loin avec ceux-là, c'était malheureusement pour eux, dans un cadre pénal.
Précédemment, c'était pour un cambriolage. A cette occassion, l'officier de gendarmerie m'avouait qu'en la présence des gens du voyage dans la commune, le taux d'infractions grimpe étrangement en flèche.
Aussi, vous comprendrez que lorsque je vois ces caravanes s'installer où bon leur semble au motif que "c'est leur droit". Lorsque je vois des tas d'ordures laissés à l'abandon par ces "gens du voyage" qui n'ont pas cru bon reprendre leurs déchets ou les déposer à la déchetterie la plus proche. Lorsque j'entends que des transformateurs électriques ont été forcés pour détourner l'électricité, des accès d'eau détournés. Lorsque je sais que la communauté nationale doit souffrir cette situation en silence et que malgré tout, ceux-là jugent bon de se protéger entre eux au mépris des lois du pays qui les accueille temporairement ou non.
Je m'insurge et je ne comprends pas.
PS: En attendant, je vais essayer de me rattacher à Esmeralda et aux Gipsy King pour me forcer à voir quelque chose de positif...

* Quelques précisions: bien évidemment, les informations sont relayées telles quelles avec le lot d'incertitudes que cela comporte. La scène ayant eu lieu devant témoins, on peut cependant y accorder quelque crédit.

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