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Il n'y a pas que les hommes qui sont concernés par les troubles du désir...

Publié le 11 décembre 2009 par Philippejandrok

Il n'y a pas que les hommes qui sont concernés par les troubles du désir...

crédit photo:eyeliam

Connaissez-vous le DSH ?

Sous ces trois lettres se cache une pathologie qui touche des millions de femmes dans le monde, le « Désir Sexuel Hypoactif ». Et oui Messieurs, il n’y a pas que les hommes qui souffrent de problème de l’érection et du désir, les femmes éprouvent également ce type de dysfonctionnement qui met à mal bien des ménages et des relations de couple.

Pour résoudre le problème qui touche à l’intégrité sexuelle des hommes, les chercheurs ont inventé le Viagra, une molécule qui a fait ses preuves depuis 1998, en revanche, ce que l’on ne dit pas, c’est que dès qu’un homme décide de prendre sa petite pilule bleue, il a le devoir de partager son désir avec une partenaire à la hauteur, parce qu’il en a pour plusieurs heures à se trouver avec un outillage en guise de porte étendard pointé vers l’horizon et au garde-à-vous, s’il vous plait. Je le tiens d’un ami opéré de la prostate qui se trouve aujourd’hui dans l’obligation d’utiliser la chimie pour pouvoir rétablir sa virilité durant une brève période. Ainsi, si c’est pour une séance rapide, genre « vite fait sur le gaz », Messieurs, évitez la pilule bleue c’est préférable, ou débrouillez vous pour trouver une autre solution.

Aujourd’hui, les chercheurs ne sont pas en reste et ils ont découvert par hasard, une molécule miraculeuse, la Flibansérine, sensée combattre l’anxiété, mais qui active et réveille le désir sexuel chez la femme, c’est une sorte de viagra pour les femmes, enfin, pas tout à fait.

Il faut avouer que la sexualité des femmes est autrement plus complexe que celle de leurs homonymes masculins, et que personne ne s’était vraiment donné la peine de trouver un remède à la frigidité féminine, qui est pourtant bien présente, même si on en parle peu. Durant de nombreuses années, les psychologues résumaient l’affaire à des problèmes liés à la petite enfance et à toutes sortes de traumatismes et de micro traumatismes sans penser une seule seconde qu’il puisse exister des raisons bassement chimiques et hormonales. La psychologie a bel et bien ses limites et pour cause, elle est loin d’être une science.

Ainsi, la frigidité peut trouver ses origines dans le système hormonal et toucher un nombre conséquent de femmes plus ou moins jeunes, mais au contraire du Viagra qui a un effet rapide et durable dès la première prise, la Flibansérine doit être prise et considérée comme un traitement suivi et régulier, affirme le Professeur François Giuliano (Hôpital Raymond Poincaré, de Garches), spécialisé en urologie et dans les troubles de la sexualité.

Certains impatients vont jusqu’à prétendre la commercialisation de ce produit pour 2011, mais le laboratoire producteur « Boehringer-Ingleheim » reste encore prudent et attend d’autres résultats concernant les effets cliniques et éventuellement indésirables, on est jamais trop prudent.

Quoi qu’il en soit, la piste psychologique responsable des troubles du désir chez la femme s’estompe graduellement grâce aux évolutions notables de la science et de la connaissance de ce territoire fabuleux qu’est l’Homme (l’homme est utilisé ici en terme d’humanité).

Le miracle de la médecine aujourd’hui, c’est que l’on est enfin capable de comprendre pourquoi certaines personnes souffrent de pathologies plus ou moins notables, qui trouvent leur origine dans la chimie organique sans avoir à faire passer ces êtres souffrants, en l’occurrence les femmes, pour des malades mentales.

Vive l’amour et les pilules de mille et une couleurs…

Nous vivons une époque formidable.


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