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Star Academy 7 : Remix.

Par Mélina Loupia
Voici les principaux ingrédients nécessaires à la réalisation d'une émission de télé-réalité dans l'air du temps: Noémie, petite peste qui pète largement plus haut que son cul et que la merde qu'elle a par conséquent derrière les oreilles l'empêche de s'entendre chanter faux. En plus, la chieuse est capricieuse, elle avait trouvé son petit toutou, mais pas assez eu de nez pour capter qu'il n'était pas dupe. Sevan, le susdit canin, fils de, comme on dit dans le show-biz, pense en toute bonne foi que les cours se prennent à la carte et non en formule tout compris. Plus bégueule tu meurs, Gainsbourg n'est pas à la hauteur de son talent. Ce clone k-maresque pense que l'art ne s'exprime qu'au travers du rap et que le château brise les couples naissants. Alexandra, une lapine prise dans les phares qui dépose juste devant une caméra le contenu de son petit déjeuner pendant que nous prenons le nôtre pour cause de stress intense avant l'audition. Son regard aux faux airs de Roger Gicquel la fait passer à la trappe, elle se défent de n'y rien pouvoir, peut-être à la production de financer un sourire en silicone? Yaêlle, pseudo-punkette, passe la plupart de son temps à parfaire son allure naturelle, comptant et recomptant tous les trous de ses loques, tout en figeant à loisir sa crète de dinde. Bertrand, le doyen, tente de tenir sa permanence à son cabinet psy, sur le balcon du chateau, lorsque les candidats en mal de vivre viennent tuer leurs 17 ans à coups de cigarettes fumées avidement. Quant aux autres prétendants aux paillettes, leurs micros seront ouvert quand les piles de ceux des autres seront usées. Les professeurs, car il en exite en ces lieux, ont été certainement priés d'élargir leurs champs de compétences en se faisant tour à tour pédopsychiatre, coach vital, conseiller en look, prêtre, séducteur au grand coeur, père ou mère Fouettard ou encore enseignant, en heures supplémentaires. Il semblerait d'ailleurs que la convention collective et les syndicats travaillistes aient déserté les lieux. En effet, la directrice, enceinte jusqu'au fond des yeux, dispose en théorie de 16 semaines de congés de maternité, soit 6 semaines avant la date présumée de la ponte et 10 semaines après l'expulsion plancentaire. A moins qu'on ne lui propose un remake de "Sauvez Willy", la date limite semble largement dépassée, d'autant plus que 16 semaines représente la durée du pestacle. Mais comme c'est la patronne, elle a dû se faire une dérogation. C'est donc Cruella d'enfer, qui prendra ses fonctions en intérim. Pour le moment, elle fait profil bas et distribue des câlins à toutes ses futures proies, de façon à ce qu'ils ne soient que plus tendres sous ses canines aiguisées. Les autres membres du conseil d'administration n'auront qu'à se répartir les taches restantes, à savoir le ménage, les courses et la lessive. Ce qui est fabuleux, avec cette recette, c'est qu'il suffit de changer l'ordre des ingrédients, de saupoudrer du suspens éphémère pendant l'écran pub que l'animateur dont il faudra bien un jour que quelqu'un se décide à lui dégager les végétations, ou encore de montages son ou vidéos digne des plus grands maîtres du genre, et tous les jours, l'histoire se réinvente. Tiens, actuellement, Noémie pleure, mais dans les bras d'une enseignante stagiaire, qui fait remonter la pintade jusqu'à son état foetal, après quoi elle ira fumer sa clope et s'envoyer un bon sandwich au saucisson dans le cornet.  

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