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loi sur les tests ADN et adoption

Publié le 30 octobre 2007 par Jeune Prof De Droite

Je reviens une seconde fois sur la question des tests ADN, puisque c'est aujourd'hui que le texte revient de nouveau devant les députés.

Je suis heureux de voir, tout d'abord, que le débat autour de cette question n'est pas totalement resté lettre morte puisque l'amendement Mariani a été largement édulcoré par le Sénat. Il est sain pour la démocratie qu'au-delà de l'opposition, un certain nombre de parlementaires de la majorité aient osé exprimer des voix divergentes au sein des deux assemblées.

Finalement, il en ressort trois améliorations : les tests seront gratuits pour les demandeurs, ils seront encadrés par un juge, et surtout, les recherches de filiation ne se feront qu'avec la mère, et non avec le père. C'est un point important, comme je l'avais souligné dans une précédente note.

Cela dit, quand bien même les tests ADN permettraient d'accélérer les rapprochements familiaux, je reste malgré tout défavorable à cette mesure, puisqu'elle revient à nier la possibilité d'une filiation par adoption chez les demandeurs immigrés. L'adoption n'est pas un luxe réservé aux couples des pays riches : on sait bien qu'en Afrique, notamment, beaucoup d'enfants que les guerres ont rendu orphelins ont ensuite été adoptés, souvent par des proches.

Méconnaître cette réalité, alors que dans le même temps N. Sarkozy vient de charger Jean-Marie Colombani d'une mission visant à faciliter l'adoption d'enfants étrangers par des couples français, est à la fois incohérent et fort peu respectueux des pays d'immigration, pour ne pas dire légèrement provocateur...


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