
Publié chez Random House, il parvient à convaincre que son éditeur que la version audio de son livre, Makers, doit sortir sans DRM - question de logique. Mais pour la diffusion du titre, la question des DRM n'aura pas été de soi : Audible et Apple sont en effet les deux grands canaux pour la vente de livres audio. Et leurs idées sur le sujet ne vont pas dans le sens de celles de Cory...
Audible, explique Cory dans une tribune de Publishers Weekly, a gentiment accepté de vendre le livre en version sans DRM, avec l'avantage de pouvoir ensuite vendre également le fichier sur iTunes. Force est alors de se regarder dans une glace et d'admettre qu'il va falloir contacter Apple, en position de quasi-monopole sur le secteur de la musique et de la diffusion par conséquent d'audiobooks. Et Apple a dit ok pour la vente. Mais a surtout dit obligation de DRM... C'est ça ou rien, peu importe la volonté de l'éditeur, de l'auteur ou du Pape : seule celle d'Apple a voix au chapitre.
La solution aura finalement été de glisser un Contrat de licence pour l'utilisateur final, qui, dans l'esprit, agit comme un DRM moral, par le biais duquel l'acheteur s'engage à ne pas copier le fichier sur un autre appareil, ni le convertir en un autre format.
Alors que l'éditeur se sera montré parfaitement compréhensif et plutôt ouvert sur le sujet, Cory regrette et déplore l'attitude d'Apple