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M. Sail : Le 9è FIFM stimule une véritable réflexion cinématographique

Publié le 14 décembre 2009 par Madeinmorocco
Marrakech, 11/12/09 - La 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech a stimulé une "véritable réflexion" cinématographique, a affirmé le vice président délégué de la Fondation du FIFM et président du centre cinématographique marocain (CCM) M. Noureddine Sail. Par : Abdellah Lbochouari et Said Rifai

Grâce notamment au Master classes, cours dispensés par de grosses pointures du 7è art du calibre de Jim Jarmush et Emir Kusturica, le FIFM peut être confiant quant à son avenir et sera, de ce fait, en droit de célébrer une décennie glorieuse lors de la prochaine édition de 2010.

S'agissant des films projetés en compétition officielle, M. Sail a tenu à souligner que "ces œuvres ont donné naissance à des débats de fond, où les avis des spectateurs divergent, ce qui témoigne, d'ailleurs, d'une véritable dynamique contrairement à d'autres manifestations à l'aspect plutôt conventionnel".

Le rajeunissement, une nécessité impérieuse

Cette 9ème édition a été marquée par un véritable coup de jeunes qui s'est traduit par le choix, qui s'est imposé, de programmer 8 premières œuvres parmi les 15 projections en compétition officielle, sachant bien que la manifestation n'est pas du tout dédiée à encourager les premières œuvres.

En effet, a-t-il poursuivi, le jury a regardé une centaine de films avant que le choix ne soit porté sur les quinze meilleurs dont 8 s'étaient révélés des premières œuvres.

La préservation des acquis, véritable clé de réussite

M. Sail a, en outre, fait savoir que ce qui fait la particularité de cette 9ème édition, est que le Festival engrange ses acquis passés et tire une salve d'avenir.

Ces acquis, a-t-il expliqué, consistent notamment en le niveau de la compétition officielle et la qualité des membres du jury qui réunit les plus grands noms du 7è art mondial.

Cette année, a-t-il dit, le Festival a fait le bon choix des cinémas honorés, de même qu'il a eu le mérite de prévoir une programmation spéciale pour les mal et non-voyants outre le fait de dédier la journée du 6 décembre à l'environnement qui coïncide avec la tenue du sommet de Copenhague sur le climat, ce qui confère au festival une forte charge politique et culturelle.

De telles initiatives ajoutent au poids de cette manifestation et augurent de davantage de progrès lors des prochaines éditons, a-t-il indiqué.

Un festival qui s'adapte aux aléas de la crise

Cette année, a dit le président du CCM, le Maroc table sur des investissements cinématographiques étrangers oscillant entre 50 et 60 millions de dollars, "un chiffre inédit en Afrique et dans le monde arabe", et ce en dépit du fait que certains tournages initialement prévus en 2009 ont été reportés en raison de la crise économique mondiale.

En 2008, a-t-il rappelé, l'investissement étranger a été de l'ordre de 100 millions de dollars, "une moyenne que nous devons respecter lors de la prochaine édition".

Et de souligner que la confiance que placent les producteurs étrangers en le Maroc n'est plus à discuter, mettant en exergue les facilités que prévoit l'Etat marocain en faveur des tournages étrangers.

Une confiance mutuelle entre créateurs marocains et étrangers

Lors de cette neuvième édition les cinéastes marocains et étrangers ont intensifié les rencontres ce qui, a souligné M. Sail, traduit la confiance mutuelle entre créateurs Marocains et étrangers.

Et d'ajouter que cette confiance émane du fait que les Marocains disposent de "véritables techniciens" ce qui, somme toute, contribue à donner l'image du Maroc en tant que pays cinéphile et destination incontournable pour les grands tournages.

Par ailleurs, M. Sail a tenu à faire savoir que grâce à la Fondation du FIFM, présidée par SAR le Prince Moulay Rachid, cette manifestation jouit d'une aura internationale qui est aussi le fruit d'un travail de longue haleine qui se poursuit tout au long de l'année.

La critique cinématographique au service du festival

S'agissant de la présence remarquable des critiques lors de cette neuvième édition, M. Sail explique que cet intérêt va de paire avec l'évolution, quantitative et qualitative, de la production cinématographique nationale.

Le vice président de la Fondation du FIFM s'est également félicité du professionnalisme des réalisateurs des films en lice, de même qu'il a souligné la qualité de la couverture médiatique qui s'est faite dans un total respect des contraintes professionnelles et déontologiques.

MAP

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