la joie de te revoir, seul à seul et
à trois,
dans ce joli bocal où il fait presque froid,
et pleurer de la mère comme font les enfants,
de mille souvenirs et de grands sentiments!
c'est en gorgées goulues que ce divin nectar,
me donnait cette ivresse malgré le nul part,
elle, presque
sourire, nous blaguait tous les deux,
pour dire arrêtez on vous croirait trop vieux!
c'est une échappatoire
qu'elle fut enfin
là,
Une soeur fragile, la maman d'autrefois,
qui couve et puis regarde et là
sans dire mots,
nous sourit d'un regard qui
me semble très beau!
la vie enchanteresse enfin est reparue,
dans la délicatesse de rencontre prévue,
les autres d'un revers n'ont pas voulu l'amour,
sauf à se rencontrer, au dehors, un jour!