Nous attendons tous quelque chose du COP-15, le sommet de l'ONU qui s'est ouvert la semaine dernière à CCopenhague et qui s'achève en fin de semaine en présence des Chefs d'Etat. 192 pays au chevet de la planète, menacée par le réchauffement climatique.
Pays industrialisés, pays émergeants, pays en voie de développement, ONG et représentants des entreprises et du monde des affaires se côtoient et échangent dans la capitale danoise, adressant ainsi au monde un message d'espoir, comme en témoigne Claude Nahon, directrice du développement durable d'EDF.
L'enjeu de Copenhague est de prévoir une suite au protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005 et qui arrive prochainement à expiration en 2012. Concrètement, les participants doivent s'accorder sur des mesures permettant de limiter le réchauffement climatique à +2°C d'ici 2100 et sur les mécanismes pour faire respecter ces engagements. La difficulté vient du fait que les pays émergeants, au premier rang desquels figure la Chine, ont un fort besoin de croissance pour se développer. Il sera donc difficile d'éviter d'aborder la question du financement de leur croissance sur la base de technologies "propres", alors que les riches pays industrialisés ont bâti leur propre croissance sur une "économie carbone'". Il est certes plus facile pour ceux-ci de prendre la voie d'une croissance verte.
Pour sa part, la France - bon élève de l'Europe en matière d'émissions de carbone, a déjà atteint ses objectifs fixés par le protocole de Kyoto, en partie grâce au nucléaire et s'emploie à faire évoluer son mix énergétique pour atteindre une part de 13,3% d'énergie renouvelable d'ici 2020.
Dans ce contexte, le gouvernement français, les entreprises françaises et allemandes appellent à un accord ambitieux et contraignant au niveau mondial à Copenhague.
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