Le problème des z’écolos c’est que non seulement ils ne sont pas très malins mais qu’en plus ils sont carrément nuls en géo. L’idée qu’il puisse faire plus que frais à Copenhague en décembre n’a apparemment pas effleuré ce qui leur sert d’esprit quand il s’est agi de choisir la date et le lieu de la Green Pride du réchauffement climatique. Résultat on s’y gèle grave en ce moment et ça met tout le monde de mauvaise humeur.
A commencer par les Chinois et les Américains qui risquent d’annoncer prochainement que, dans ces conditions climatiques, ils ne sont pas disposés à prendre des engagements fermes et définitifs concernant leurs consommations nationales de mazout ou de charbon.
Last but not least, il n’est pas sur que Barack Obama accepte de se faire photographier aux côtés de Ségolène Royal, pressé qu’il sera sans doute de ne pas traîner plus que nécessaire dans les courants d’air glacials de l’hiver scandinave.
Outre le fait qu’un tel choix ne pourrait que favoriser le business de la (vraie) galette-saucisse équitable, ça devrait aussi leur éviter les lazzis ironiques sur le mode : alors, ce réchauffement climatique, ça vient ?
Il est curieux que personne n’y ait semble-t-il songé alors que Brice Lalonde, qui fut le maire de Saint Briac avant de diriger la délégation française à Copenhague, connaît particulièrement bien les lieux et, à notre connaissance, y réside toujours.