Ligue 1 | Laborieux mais solidaire

En choisissant de montrer son mécontement pendant tout le match le public de Gerland a été la vedette de ce match très spécial. A croire que, comme pour l'équipe de France, les pseudos supporters avaient envie de voir "leur équipe" perdre pour provoquer l'éviction de l'entraineur. On ne peux pas cautionner un tel comportement, Makoun sifflé à chacune de ses prises de balle, Gomis hué lors de sa sortie, Puel conspué, des sifflets à la fin du match c'est le désamour entre une partie du public et le septuple champion de France.

La victoire était indispensable pour retrouver un minimum de sérénité après les mauvais résultats des dernières semaines. Face au promu l'US Boulogne la tâche semblait facile pour un OL même très diminué avec les absences de Clerc, Toulalan, Bodmer, Lisandro, Cris et en dernière minute Ederson. Puel n'avait guère le choix , Lyon débutait dans un 4 3 3 prudent avec Gonalons à la place de Cris suspendu, un milieu Makoun Kallstrom Pjanic et Gomis seul en pointe avec Delgado coté droit et Bastos à gauche.

La première période sera très laborieuse pour les partenaire d'Hugo Lloris capitaine d'un soir, peut être le plus jeune de l'histoire ( à vérifier dans les archives). Boulogne joue en 5 5 1 et malgré une bonne circulation de balle il manque toujours la sérénité dans le dernier geste. A la pause l'inquiétude est perceptible, le Président va dans les vestiaires, on espère, on râle mais on encourage c'est dans la difficulté que le groupe ont besoin d'être soutenu, c'est ma philosophie immuable. Il reste vingt minutes, l'arbitre a refusé un but à Boulogne pour un hors jeu imaginaire, mais les Gones poussent et Pjanic ouvre le score. Miralem se retourne vers le public pour demander du soutien son geste est clair " vous aimez votre équipe, alors aidez nous" !

Il sera dit que même dans un match à sens unique Hugo doit être décisif, un seul véritable arrêt mais de grande classe, l'OL va gagner deux à zéro avec un but de Delgado qui profite d'une passe décisive de Tafer dans les arrêts de jeu. Victoire laborieuse, mais trois points importants pour la confiance d'un groupe pollué par l'atmosphère qui règne autour du club. Il faudra confirmer à Monaco dimanche soir en espérant que pour le dernier match de l'année contre Montpellier le public de Gerland saura jouer le rôle de douzième homme.