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Dominique Strauss Kahn bat Nicolas Sarkozy. Il publie son salaire : 500 000 dollars par an.
Au moment où les hausses des carburants perturbent les pouvoirs d'achat, les leaders pratiquent un nouveau jeu : que les gros salaires lèvent le doigt.
A ce jeu, DSK bat le Président de la République suite à sa nomination au FMI. Il n'est pas sûr que ce jeu soit populaire durablement.
Le Président de la République défend l'adaptation de son salaire sur celui de ses homologues. Mais encore faudrait-il déterminer les critères qui permettent de déduire qu'il s'agit "d'homologues". Comment comparer avec les Etats Unis (50 fois la France !) ou avec l'Allemagne et sa démographie...
Ce décalage de moyens ne peut à terme que conforter le sentiment de rupture mais là une rupture entre l'élite et l'opinion.