
Aujourd’hui, en ville, pour en avoir une petite idée, il suffisait le lever les yeux. Et pour voir cela, pas besoin d’étude thermographique à plusieurs dizaines de milliers euros. C’est gratuit !
Cinq bons centimètres de neige sont tombés hier matin à partir de 4 heures. Déjà, vers 9h30, la neige sur la toiture de l’aile ouest du musée avait totalement fondu. Sur cette photo prise l’après-midi à 16H50, il n’en reste quasiment rien sur la totalité du bâtiment. Et pourtant, cette façade vers la place Ernest Thorel est située plein nord. Ce n’est donc pas le soleil qui a provoqué cette fonte rapide. D’ailleurs, on ne constate rien de semblable au même moment sur la toiture du bâtiment situé à gauche sur la photo.
Lovériens, vous l’avez compris, au travers de cet exemple qui n’est pas isolé, vos impôts s’évaporent par les toits des bâtiments communaux.
Pendant la dernière campagne municipale, la liste « Avenir citoyen » que conduisait Christian Renoncourt se fixait comme objectif prioritaire en matière d’urbanisme la remise à niveau des bâtiments communaux, mairie, écoles, salles de sport, etc. Sachant que les dépenses annuelles de combustibles (gaz et pétrole) de la ville de Louviers pour le chauffage s’élèvent à plus de 500.000 euros.
Que n’avons-nous pas entendu alors de la bouche de Franck Martin ? Il nous traita alors de boutiquiers et de petits gestionnaires. Eh oui, les dépenses liées aux économies d’énergie, jusqu’à peu, cela n’était pas électoralement payant. C’est payant, mais juste pour les contribuables…
Reynald Harlaut