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La solution: “La petite fille aux allumettes” de Hans Christian Andersen

Publié le 19 décembre 2009 par Chantalserriere

Bravo à Christophe Bohren, notre ami libertin de Lettres libres ! Il s’agissait en effet du Danois Hans Christian Andersen (1805-1875) pas spécialement libertin, quant à lui, aux dires de ses biographes.

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Je dois dire que c’était facile. Un petit cadeau de Noël. (La fabrique d’énigmes fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a, n’est-ce pas!). Mais encore fallait-il se lever tôt et rédiger le proposition. Donc bravo à Christophe, mais aussi à tous les autres, sans qui, l’entreprise serait en faillite. Rien d’étonnant par les temps qui courent…

Hans Christian Andersen sait de quoi il parle lorsqu’il décrit la pauvreté dans “La petite fille aux allumettes” . Il a lui-même été un enfant pauvre, mais, plus encore, c’est sa grand-mère qui a connu des conditions de vie d’un extrême dénuement . La famille était originaire d’Odense, principale ville de “l’île du milieu”, au Danemark.

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On visite encore de nos jours, la minuscule maison des Andersen. En arpentant les rues de la cité, le promeneur se surprend à chercher l’encoignure où se blottit la petite fille si démunie de son conte. Trois allumettes allumées, pour rêver à la douceur du monde

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et se rapprocher de sa propre mort, le sourire aux lèvres, histoire de retrouver une grand-mère accueillante…

Drôle de conte de Noël à donner aux enfants!

Univers désespéré au si parfait royaume du Danemark où les rêves, cependant, ne parviennent pas à trouver leur juste incarnation! Copenhague? C’était hier, n’est-ce pas, la conclusion de la conférence mondiale sur le climat?

“La Petite Fille aux allumettes a une histoire particulière.  Alors qu’Andersen est l’hôte du duc d’Augustenborg et vit dans une extrême abondance, il est prié d’écrire un conte dans une lettre où on lui envoie trois illustrations à choisir. Il prend une gravure sur bois représentant une petite fille tenant un paquet d’allumettes soufrées. La petite lui rappelle, par contraste avec la vie princière qu’il mène maintenant, la misérable vie de sa grand-mère enfant, qu’on avait envoyée mendier et qui avait passé toute une journée sous un pont sans manger. Il avait déjà traité ce sujet dans Le Sanglier de bronze, mais il le reprend en plus austère. Son biographe précise que la maison même qu’il habite à Odense forme un renfoncement avec la maison voisine et qu’une petite fille s’y abrite réellement

(extrait de l’article de Wikipedia.)

Photo de la volaille rôtie empruntée ici


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