
Pourtant, on a l'impression d'entendre, encore, venant des studios du bas de la rue Jules-Auber, les tonitruants "Bonjour zot toute sur le plateau !" Et les débats sans fin, le bordel ambiant qui venait avant le film porno, et ce bizarre vent de liberté matiné de vent mauvais de démagogie qui soufflait alors... Parmi les décombres, les bouteilles vides, les gravats, les couches de fortunes des SDF, il erre des fantômes. Et des cadavres. Ceux d'une certaine idée de la liberté, d'un tout est possible, qui ne sont plus portés aujourd'hui par un homme dont les cheveux ont blanchi, et qui paraît soudain bien plus vieux que celui qui l'a fait vice-roi, Paul Vergès.
Frenchy