23ème coup de fil de la journée au Service Clients d’Eurostar :
Une sonnerie - espoir : quelqu’un va-t-il enfin répondre à mes interrogations ? En vrac :
- Vais-je pouvoir rentrer à temps pour ne pas passer les fêtes seule devant mon ordinateur ?
- Avec combien d’heures d’avance arriver à la gare de St Pancras pour avoir une chance de sortir vainqueur de l’empoignade qui ne manquera pas d’y avoir lieu ? Parce que “premier arrivé, premier servi”, pour gérer 45 000 personnes, ça me paraît un peu trop simple pour être vrai.
- et enfin, la question qui me tracasse depuis vendredi soir : l’hiver, c’est tous les ans depuis 10 000 ans, vous ne l’aviez pas vue venir, celle-là ?
Une sonnerie, donc, puis un signal d’erreur de mauvaise augure, et enfin, une voix métallisée :
“Votre interlocuteur a raccroché”.
Comme Service Clients, on a vu mieux, mais enfin, ça présente l’avantage de ne pas avoir à faire face aux récriminations – c’est vrai, quoi, c’est embêtant les clients, ça n’appelle que pour râler, y en a marre à la fin. Et puis, quelque part, c’est presque plus de circonstance que le message pré-enregistré du 22ème coup de fil, qui annonçait joyeusement :
“Eurostar a le plaisir de vous annoncer que depuis le 3 octobre, nous ne faisons plus payer de frais de commission sur les cartes de débit”.
Comme des milliers d’autres Français de Londres (dont au moins une qui arrive a en sourire), je m’apprête à prendre mon courage à deux mains en espérant avoir une chance de traverser la Manche sans encombre. Croisez les doigts pour moi…
Et rendez-vous début janvier pour la suite des impertinentes chroniques d’une Française à Londres !