Magazine Journal intime

Solstice d’hiver

Par Journalvernois

neige

Cette fois-ci nous voila bien en hiver et l’épisode de neige et de froid nous l’a bien fait savoir. Il y a longtemps qu’il n’était tombé autant de neige. Environ 20 cm ont recouvert la campagne. L’effet de surprise passé, car le décor est toujours aussi magnifique et attendu en période de Noël, je considère rapidement la neige comme un handicap pour le travail et la vie en général. Le froid très vif, -12° une nuit, -19° la suivante et le thermomètre qui reste en-dessous de 5° la journée complique aussi la vie. Les tracteurs ont du mal à démarrer, les évacuateurs à fumier sont bloqués par le gel. Il faut calfeutrer les ouvertures des écuries où les animaux moins nombreux que les autres années ne dégagent plus assez de chaleur pour empêcher les canalisations de geler.
La ferme a pris ses quartiers d’hiver. Tous les animaux sont dans les étables. Les veaux de l’année sont en stabulation depuis début novembre. Et j’ai commencé à rentrer le vaches pendant la dernière semaine. J’ai rentré la plupart tout seul. Les matins, lorsqu’elles venaient réclamer à manger j’en ramenais chaque jour un petit lot que je mettais en place. Le 30-11 c’ était jour de rappel des vaccins fco sur les broutards. J’avais demandé un ouvrier du service de remplacement pour m’aider. Après le passage du vétérinaire on a rentré et attaché les 20 dernières.
Au 1er décembre il ne restait plus que 5 génisses de 18 mois que j’ai nourri jusqu’à ces jours. Par beau temps tout va bien mais dans 20 cm de neige les choses se compliquent. Vendredi 18-12 c’était la prophylaxie, prise de sang et rappel fco pour tous les adultes.Si les vaches ne craignent pas la prise de sang sous la queue il n’en est pas de même pour les piqûres dans l’encolure ( 1 intramusculaire 1 sous-cutanée ). Elles voient arriver le danger (le véto et ses seringues). Beaucoup sont stressées, bondissent sous le coup d’aiguille, et parfois poussent un cri qui alerte toutes les autres.
Après j’ai rentré les génisses. Il y avait trop de neige pour les relâcher après la vaccination. Elles sont plus faciles à soigner en stabulation que dans le pré. Il ne reste plus que le taureau et Timoun qui ont tous les prés pour eux.
Maintenant les journées sont ponctuées par le pansage du matin et du soir très allégé par rapport à ces dernières années. L’abandon de l’écurie du Murger de 34 places mais à 1,5 km rend le travail bien plus facile et plus rapidement fait. Finis les aller-retours en voiture, le transport d’animaux, d’aliments, de lisier et le souci de ne pas avoir les animaux sous la main.
Les travaux de ces derniers jours se résument à avoir scié du bois pour le chauffage, nettoyé et réorganisé le garage-atelier, nettoyé et rangé la grange pour y stocker la presse. J’ai voulu curer les rigoles dans les prés mais après une matinée de travail une casse de la machine de la cuma a interrompu mon activité. Dommage, car les conditions étaient idéales, et aujourd’hui le terrain est très détrempé. De toute façon la cureuse n’est pas encore réparée.
Maintenant il faut penser à fêter Noël. Toute la famille va être réunie. La trêve des confiseurs, c’est valable pour moi aussi.

Joyeux Noël à tous
A bientôt


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