Les représentants des entreprises n'étaient pas présents à Copenhague mais la plupart ont observé attentivement le déroulé des négociations. A l'heure des bilans, Bernard Giraud, Directeur Général “Sustainability and Shared Value” de Danone, livre ses impressions sur le blog Les Pieds sur Terre.
Bernard Giraud- Directeur Général Sustainability & Shared value - Danone
Pour Bernard Giraud, "Ce résultat - l'échec des négociations - n’est pourtant pas tellement surprenant ni réellement nouveau. Il reflète les limites d’une gouvernance mondiale où des décisions majeures ayant un impact sur l’ensemble de la planète sont prises sur la base d’un consensus entre de multiples Etats défendant chacun leurs intérêts nationaux."
"Ce constat d’impuissance contraste avec la vigueur de la société civile dans sa diversité, qu’il s’agisse des ONGs, des scientifiques et, dans une certaine mesure, des entreprises. C’est elle qui depuis des mois a impulsé le débat dans la perspective de Copenhague et mobilisé les citoyens", précise Bernard Giraud.
Enfin, les deux prochaines étapes de Bonn dans quelques mois et de Mexico fin 2010 prennent une importance cruciale. Il estime que le rôle et la responsabilité des organisations de la société civile comme des entreprises en sera encore accru pour que les dispositions générales du texte final de Copenhague aient une chance de se traduire par des dispositions concrètes.
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