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Une “Happy-Three Team” comme Orlando peut-elle remporter le titre NBA ?

Publié le 26 décembre 2009 par Tinmar

Le NBA Chrismas Day nous a offert comme d'habitude plusieurs belles affiches, comme ces magnifiques Magic-Celtics, ou Lakers-Cavaliers sur le papier. Au final, j'ai été déçu mais ce n'est pas ça qu'il faut retenir de ces matchs de Noël : d'abord, je suis du même avis que Stan Van Gundy qui préconise de ne plus jouer les jours de fête ; ensuite, je confirme que Phoenix est l'équipe la plus agréable à regarder ; enfin, je note que les Magic ont un réel besoin de changer de fond de jeu.

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Photo by Fernando Medina/NBAE via Getty Images

Fabrice Auclert sur son blog Yahoo! s'indigne des Magic qui pour lui manque d'un autre gros à l'intérieur. C'est marrant car j'avais justement pensé la semaine dernière tapé un billet sur le jeu très “3-pointisé” des Magic, pour au final analysé le jeu trop Tim Duncanisé des Spurs. Revenons à la bande à Dwight Howard : j'avais lu un article à la fin de la saison dernière qui parlait de la vraie valeur des Magic, et déjà le problème était soulevé : Howard est trop esseulé, il faut l'aider, comme on a bien aidé O'Neal aux Lakers, et cela Hakeem aux Rockets… Tiens tiens, n'y a-t-il pas quelque chose à tirer de cette dernière phrase ?

Petit come back au milieu des années 90 : nous écoutions Alliance Ethnik, on portait des survet' à pression, Ice MC nous faisait “Bang diggy diggy diggy bang diggy bang” dans nos oreilles et les Rockets remportaient deux titres d'affilée durant cette période que l'on nommera plus tard l'entre-deux-Jordan. Les Rockets possédaient dans ses rangs l'un des meilleurs pivots de l'histoire du basket moderne : Hakeem Olajuwon, un artiste au service du ballon orange. Autour de lui, toute une armée de joueurs de seconde zone ou presque : le meneur Kenny Smith (aujourd'hui commentateur), l'arrière Vernon Maxwell (aujourd'hui en mode café), l'ailier Robert Horry (aujourd'hui vieux) et enfin l'intérieur Otis Thorpe (aujourd'hui GM de… Orlando !). Pour résumer rapidement la chose, les Rockets n'avaient rien de fabuleux si ce n'est un pivot d'exception et une équipe tournée vers le shoot longue distance. Si cette tactique a marché durant ces deux saisons, c'est déjà parce qu'à l'époque la NBA était dominée par les grands : en vrac, on a eu Hakeem, Pat Ewing, Mutombo, Shawn Kemp, Charles Barkley (plus véloce que grand), Karl Malone, David Robinson ou encore le Shaq, déjà. C'est ensuite, parce que les Rockets avaient une équipe d'artilleurs (Mario Elie, Vernon Maxwell, Horry, Kenny Smith, Sam Cassell, Matt Bullard, Scott Brooks en plus de Drexler la saison d'après)… D'après Basketball-Reference, Houston était d'ailleurs l'équipe qui tentait et rentrait le plus de shoots à 3-points lors de ces deux saisons ! Mais revenons en 2010, vers le Orlando d'aujourd'hui…

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