C'est à l'entrée qu'on l'aperçoit. On sait bien qu'on le reverra, dans la chaleur de jours d'été , dans un hiver trop enneigé, il sera là! avec ses flots d'incertitude, de désespoir et d'inquiétude, pour nous, il sera là!
il en a rencontré plus de dix mille, de pauvres ères qui s'animent, en pyjama, ou en chaussons, le dimanche, tourner en rond!
une dernière cigarette, multipliée de trop peut-être, pour noyer cette certitude qui nous monte en altitude. La Mort est là et sans mot dire, elle balade sans férir, tout juste un sourire narquois, elle nous attend et il fait froid!
nos coeurs se sont embrumés, de silences et d'amitiés;c'est l'éphémère , une nuit d'été, des les urgences je savais! j'écoutais battre mon coeur, les pitreries de nos chauffeurs, elle avait ma main serré, mon épouse adorée. J'avais déjà plongé là-bas et je divaguais importe quoi.Mais elle avait de cette force qui te retient malgré le mors; je pleurai de ne pouvoir, c'est sur jamais y retourner, mais c'est à force de lutter, et de sa force tout entier, que par delà des voix mystiques elle susurrait à mes oreilles une sourate ou une ayate;je ressentais de revenir, trois jours et nuits c'était critique.
un matin je me suis levé, tout près du lit elle priait: elle me serra contre son coeur, ce fut pour moi un vrai bonheur!
ce palmier j'en ai rêvé, me suis assis l'ai regardé, et là d'un coup je me suis vu, une larme me mit à nu;j'ai pleuré longtemps peut-être, pour ceux péris dans les tempêtes. La maladie ce qu'on en dis, laisse passer tant de mépris, alors de vivre encore un peu, je veux prier pour cela eux!