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L’air de rien

Publié le 02 janvier 2010 par Alain Hubler

L’air de rienAprès un début d’année empli de félicité et de tendresse, place à un peu d’humour.

Le fait que la plupart des chaînes de télévision satisfont la tradition du bêtisier en fin ou en tout début d’année ne vous aura sans doute pas échappé. À moi non plus. Et je me dis qu’il n’y a pas de raison de me priver de m’offrir mon propre petit – tout petit – bêtisier. Alors, en voiture Simone !

C’était le 8 décembre dernier, le Conseil communal de Lausanne débattait du budget de l’année 2010. Le photographe Jean-Bernard Sieber, de l’agence ARC, dûment équipé de son accréditation et de sa chambre noire numérique, slalomait dans les rangs du conseil pour tirer le portrait des intervenants.

Julien Pidoux, journaliste à 24 heures, suivait les débats et devait certainement songer à la façon dont il en rendrait compte dans l’édition du jeudi.

Le radical Nicolas Gillard, toujours prompt à attaquer les dépenses de la Ville mais néanmoins excellent orateur, allait se retrouver dans la boîte numérique de Jean-Bernard. Une pixellisation d’autant plus méritée qu’il allait prononcer une de ces petites phrases qui plaisent tant aux journalistes : «Le budget est une montgolfière qui est incapable de perdre un peu d’altitude.»

Ce qui devait arriver arriva, la phrase et la photographie se retrouvèrent dans le 24 heures du jeudi. Mais ils ne furent pas les seuls …

En effet, sur l’instantané, on trouve bien évidemment le père de la formule Nicolas Gillard, mais aussi quelques autres conseillers dont son voisin immédiat et cravaté de rouge : un autre radical nommé Bertrand Picard. Le quasi homonyme de l’autre, celui qui possède deux «c» dans son patronyme et, surtout, une … montgolfière.

Bien évidemment, la légende de la photo ne pouvait être que la phrase citée ci-dessus.

Reste maintenant à savoir qui est l’auteur de cette collision d’images, de mots et de noms : le photographe, le journaliste, un rédacteur en chef, ou le hasard. Il y a gros à parier que nous ne le saurons jamais. Mais, personnellement, je me plais à espérer que ce télescopage est volontaire et qu’il est le fruit de l’imagination débordante et facétieuse de l’un ou l’autre des protagonistes de cette anecdote provinciale.

P.S. : Merci à JER qui a détecté cette curiosité et me l’a signalée.

  • Crédit photographique : © Jean-Bernard Sieber, image empruntée l’air de rien mais pour la bonne cause.

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