Les formations à la gestion du temps préconisent toutes de ne faire qu’une chose à la fois, mais de la faire à fond.
Je pense que c’est en partie du au fait que chaque action vient avec sa grille de perception, son filtre (polarisé vers une direction précise). Quand on fait une chose précise, toutes les informations qui arrivent sont passées au crible de ce but : est-ce que ce document va m’aider dans cette tâche, …
Changer continuellement de tâche reviendrait à changer continuellement de grille, à remettre en question continuellement ces grilles successives, à remettre en question les tâches. Peut-être est-ce cela l’explication du surcoût de trop de “context switch“. Trop de réflexion tue l’action.
En revanche, entre les tâches, ou avant de commencer la journée, ou après l’avoir finie, prendre le temps de regarder les actions à venir (sous forme de liste et non plus dans le détail), pour comparer, prioriser, …
Bref, un moment pour l’action, un moment pour le recul.