Création de l’agglomération de communes « Est Ensemble »
Mme le maire,
Ce dossier a quand même été l’occasion de la représentation d’une pièce de théâtre. Et pas n’importe lequel. Le grand Guignol. Le titre de la pièce aurait pu être « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » ou « le mariage forcé ».
Mme le maire, vous nous avez reçu, vous nous avez dit tout le mal que vous pensiez de l’absence de projet fédérateur et novateur, de la priorité affichée par les autres maires (particulièrement celui de Montreuil) de ne s’intéresser qu’à la Gouvernance et au partage des postes, à l’inflation de ces derniers mais aussi du nombre de compétences optionnelles transférées à l’agglomération.
Vous nous avez expliqué que dans ces conditions, réunir la population romainvilloise pour parler enjeux et objectifs ne servait à rien ! Vous avez ainsi voulu faire toute la transparence sur l’état de votre réflexion concernant le devenir de ce regroupement.
Et mis à part la question essentielle du respect de la démocratie et du suffrage des électeurs à travers la présence de l’opposition municipale au sein du conseil communautaire (que vous êtes la seule des 9 maires à refuser), nous avons trouvé des points d’accord. C’était même assez facile pour nous puisque nous répétons depuis 9 mois les mêmes arguments. Alors pour une fois voir la majorité municipale rejoindre nos positions et nos arguments nous a ravis.
Mais alors que s’est-il passé en trois semaines pour que votre obstination réputée laisse place à la décision d’aujourd’hui ?
Ce ne peut décemment pas être la seule lettre/cadrage que vous avez reçue du président de l’Apiep, Bertrand Kern, qui vous a rassurée et convaincue. Elle est certes très intéressante, bien écrite et complète le très neutre texte fondateur de la communauté de communes annexé à nos dossiers ; elle précise en effet la valeur ajoutée communautaire et le rôle du nouvel EPCI mais elle ne prend aucun engagement concret.
Nous nous posons la question ! Car avoir pris le risque d’affaiblir considérablement la position de Romainville, ville siège, pour n’avoir en retour que ces précisions, fait penser à un contrat de dupes.
Lire la suite ...Adhésion de Romainville au syndicat mixte « Autolib »
Mme le maire,
Je suis favorable à cette initiative dans le sens où nous manquons cruellement de transports en commun pour nous rendre à Paris et pour nous déplacer entre villes de banlieues. Et je ne suis pas de ceux qui annoncent l’arrivée du métro pour hier ou même pour demain tant le projet du Grand Paris risque de mobiliser toutes les participations financières de l’Etat et indexer toutes ses priorités en matière de schéma d’aménagement à court et long terme.
Il faut donc en attendant l’hypothétique prolongement de la ligne 11 et l’arrivée du tramway (certes moins hypothétique), trouver des solutions alternatives et qui soient écologiques. Et comme je pense le changement des mentalités autour de l’utilisation de la voiture comme incontournable, je me dis qu’ « Autolib » peut y répondre.
Utiliser une voiture sans la posséder, c’est en effet assez révolutionnaire tant c’est contre culturel en France !
Autolib pourrait avoir ainsi un réel impact durable sur l’environnement si des particuliers décident de se passer de leurs véhicules personnels. A Paris selon une étude de l’Apur (Atelier Parsien d’urbanisme), 58 % des habitants ne sont pas motorisés (soit 2,5% de plus qu’il y a 10 ans), une voiture passe 95 % de son temps en stationnement, 16% des parisiens s’en servent moins d’une fois par mois. Avec un coût moyen de 5000 euros !
26% des parisiens pensent se séparer de leur voiture en raison de son coût, des problèmes de stationnement et de son faible usage. Si cette partie de la population le faisait vraiment, il y aurait 150 000 véhicules en moins dans la capitale.
Lire la suite ...Attribution d’une subvention complémentaire au Football Club Romainvillois
Mme le maire, M.Calsat,
Il y a plusieurs façons de lire et de comprendre ce dossier. Si votre choix est désormais d’habiller un club autant que l’autre, c'est-à-dire finalement de donner plus de moyens au développement de la citoyenneté dans le sport et particulièrement dans le Football, alors je soutiens et j’applaudis.
Il y a en effet urgence à ce que les valeurs du fair-play, du respect des adversaires, des partenaires ou de l’arbitrage soient partagées par les éducateurs, entraîneurs, dirigeants et bien sûr pratiquants. Car ce n’est ni l’image du Football professionnel pourri et même gangrené par l’argent roi, ni celle des débordements de certains supporters animés par la haine, la violence et l’exclusion qui peuvent incarner un modèle de citoyenneté et de tempérance, un modèle de responsabilité et de solidarité, un modèle pour « vivre ensemble » tout simplement.
Nous devons donc faire confiance à une nouvelle génération d’éducateurs pour qui la pratique sportive représente un loisir, un plaisir certes mais aussi un formidable vecteur d’apprentissages collectifs. Le dépassement de soi, le courage et l’abnégation doivent se conjuguer avec la reconnaissance de l’autre, l’écoute et la pondération.
En tout lieu, avec quiconque et à tout moment.
Il y a urgence à ce que les jeunes, en l’espèce les jeunes footballeurs réapprennent le sens des mots et leur portée mais aussi les vertus du dialogue. Et pour cela les clubs à travers les parents, les dirigeants ou les entraîneurs et la puissance publique doivent travailler de concert. Et être exemplaire ! Au sens premier du terme.
Je n’aime pas le terme « contrat d’objectifs », je le trouve trop connoté mais en revanche j’aime la notion contractuelle et partenariale.
Et voyez-vous, dans ce dossier, je ne vois rien qui s’en approche.
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