Luiz Inacio Lula da Silva, Président du Brésil
Le président Lula a promulgué la semaine dernière une loi confirmant "l'engagement volontaire" du Brésil de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 39% d'ici 2020.
Malgré l'échec de la conférence de Copenhague, le Brésil veut respecter ses engagements de lutte contre le changement climatique. "Nous allons remplir totalement les objectifs. Peu importe que Copenhague ne se soit pas déroulé aussi bien que nous l'espérions" a déclaré le Ministre de l'Environnement brésilien, Carlos Minc.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva promulguera dès janvier les décrets déterminant les responsabilités et les actions incombant à chaque secteur d'activité de l'économie du pays.
Le Brésil, qui est l'un des plus gros émetteur de CO2, notamment en raison de la destruction de la forêt amazonienne, va t'il réellement respecter ses engagements?
Le Président brésilien a opposé son veto à trois points du projet de loi initial, et a supprimé le texte prévoyant "l'abandon graduel des sources énergétiques qui utilisent les combustibles fossiles".
Greenpeace estime que cette nouvelle loi va se limiter à une déclaration de bonnes intentions et accuse le Président Lula d'avoir "un double discours" en matière d'environnement. "Le Brésil adopte habituellement un bon discours sur la scène internationale, comme il l'a fait à Copenhague, mais malheureusement, la pratique ne correspond pas au discours" a ainsi déclaré Sergio Leitao, l'un des porte-parole de Greenpeace.
Stella Giani
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