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Le débat sur l'identité nationale - partie 1: Rappel du propos

Publié le 31 décembre 2009 par Sectionpslyon5

Jean-Paul Schmitt

Contribution au débat mené lors de l’AG de la section PS Lyon 5

Le 17 décembre 2009

DÉBAT SUR L’IDENTITÉ NATIONALE – PS Lyon 5, le 17/12/09

Plan :

1- Rappel du propos

1.1- Le candidat Sarkozy en 2007

1.2- l’objectif affiché du débat

1.3- son organisation

2- Rappel historique des principales notions

2.1- nation

2.2- identité nationale

2.3- l'association entre «immigration» et «identité nationale»

3- Les principaux textes fondateurs

3.1- la Constitution

3.2- la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789

3.3- la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

4- Le positionnement du PS et de quelques-unes des personnalités actuelles

 

1- Rappel du propos

·   1.1- La position du Candidat Sarkozy

En meeting à la Martinique en mars 2007 : « Je continuerai à parler de notre identité nationale car je crois que l’identité, pour un peuple, c’est quelque chose d’essentiel. »

En meeting à Caen, le 10 mars 2007 : « La France est un pays ouvert, mais ceux que nous accueillons doivent prendre en compte nos valeurs. (…) On ne peut pas parler d’intégration sans dire ce que nous sommes, ce qu’est la France. ». Il reprend le slogan de l’extrême droite – « La France tu l’aimes ou tu la quittes ! » – à sa façon, aussi brutale : « Ceux qui méprisent la France, ceux qui la haïssent ne sont pas obligés de rester ». Quand il se radoucit, ça donne : « L’immigration, c’est la France dans trente ans. Si on n’explique pas aux futurs Français ce que c’est que l’identité française, il ne faut pas s’étonner que l’intégration ne marche pas. »

« Le discours de campagne de Nicolas Sarkozy est saturé de la thématique nationale : dans les six discours de fin de campagne, de celui de Tours le 10 avril à celui de Marseille le 19, les termes “France” et “Français” reviennent respectivement 395 et 212 fois, soit une centaine d’occurrences par discours et prépare ains la thématique de l’identité nationale la fondant implicitement contre une centralité parisienne déconnectée des réalités locales, ce qui ouvre la voie à la dénonciation d’une gauche bourgeoise, urbaine, mondaine, loin du travailleur, etc... en bref, parisienne et coupée de la nation et de ses réalités sociales. » - L’histoire par Nicolas Sarkozy : le rêve passéiste d’un futur national-libéral par le CVUH, Comité de Vigilance face aux Usages publics de l’Histoire, coordonné par Sylvie Aprile (Université de Tours), le 30 avril 2007

·   1.2- L’objectif affiché du débat actuel

« Ce débat répond aux préoccupations soulevées par la résurgence de certains communautarismes, dont l’affaire de la Burqa est l’une des illustrations. Au moment même où l’Union européenne franchit une nouvelle étape de son intégration, et où la crise économique et financière internationale démontre combien la mondialisation rend l’avenir des Nations interdépendant, il a pour objectif d’associer l’ensemble de nos concitoyens à une réflexion de fond sur ce que signifie, en ce début de 21ème siècle, « être Français ». 

Ce débat doit tout d’abord favoriser la construction d’une vision mieux partagée de ce qu’est l’identité nationale aujourd’hui. Il doit aussi faire émerger, à partir de propositions mises en débat par les différents participants, des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être Français. » - Site du débat

·   1.3- L’organisation du débat

- À compter du lundi 2 novembre 2009, et jusqu’au 31 janvier 2010. Clôturer le 4 février 2010 par un colloque sur l’identité nationale.

- Un site dédié

- Des réunions dans chaque département, animées soit par un membre du corps préfectoral, soit par un ou plusieurs parlementaires nationaux, députés ou sénateurs, ou européens. Ces réunions sont ouvertes aux forces vives de la Nation : parlementaires et élus locaux, réseaux des élus de la diversité, mouvements associatifs, sportifs et d’éducation populaire, enseignants, élèves et parents d’élèves de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, organisations syndicales et patronales, représentants des cultes, associations patriotiques, etc… Ces débats locaux devront être ouverts au public dans toute la mesure du possible.

- Un questionnaire - type



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