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Qu'en pense VAN ROMPUY sur l'adhésion de la Turquie

Publié le 31 décembre 2009 par Mj1729

Qu'en pense VAN ROMPUY

sur l'adhésion de la Turquie ?

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« Van Rompuy ne sait plus penser », « c'est un chercheur de consensus », il est royalement payé pour cela, pour attendre les décisions du Conseil européen, « il fera ce qu'on lui dira de faire et inévitablement le choix décisif d'intégrer la Turquie à l'UE pour saborder le fonctionnement politique de l'Europe pour ne pas déplaire à l'impérialisme américain et britanique » !

La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne a refait surface ce jeudi soir, alors que l'ex-Premier ministre Van Rompuy, en partance pour la présidence permanente du Conseil européen, a habilement écarté son opinion sur la question de future intégration de celle-ci.

Il éviterait réellement d'intervenir sur "ce qu'il pense" en reportant le problème sur le choix délicat et partagé des Vingt- sept de l'UE sur cette lourde responsabilité à l'égard du siècle.

On peut dire que Van Rompuy fait fort d'opinion, n'étant pas encore pleinement rentré dans sa nouvelle fonction à l'Europe et après avoir esquissé le cas BHV sans solution, il se montre très discret sur le retour de la Turquie, laissant sans doute toute prérogative future à l'appréciation du président américain Barack Obama !

Sa position est différente, entre celle de la scène politique belge et européenne selon sa méthode de diversion diplomatique régulière où il déclarait en décembre 2004 lors d'une rencontre avec le Conseil de l'Europe au Parlement belge : "La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et ne ferait jamais partie de l'Europe" ( selon des propos rappelés jeudi par le site spécialisé EuObserver).

Va-t-il d'ailleurs respecter la même voie que son voisin français qui l'a poussé et présenté à sa nouvelle fonction, le président français Nicolas Sarkozy ?

Ce dernier avait immédiatement redit son opposition à l'adhésion de la Turquie dans l'Union européenne lors de la précédente campagne des élections européennes à titre de promesse électorale française, estimant qu'Ankara doit rester un «partenaire privilégié» de l'UE, sans en être «membre».

 Il avait dit « qu'il travaillait main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de l'Union européenne, c'est aux membres de l'Union européenne de décider».

 Ce qui ne fût pas le cas du choix français car Sarkozy a fait tout le contraire en accélérant même l'ouverture de 8 nouveaux chapitres des négociations à l'époque de sa présidence de l'UE,, encore moins d'un quelconque choix belge inexistant, ne parlons pas de celui des Vingt-cinq autres, alors que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a rappelé que l'ouverture des négociations avec la Turquie avait été "une décision prise à l'unanimité" par les Etats membres de l'UE, mais les citoyens européens n'ont jamais été consultés sur l'adhésion de la Turquie, « on leur impose le choix de l'islamisation européenne pour servir de bouclier anti-terroriste unilatéral pour la sécurité des Etats-Unis, l'Europe servant de tampon pour la paix toute relative avec le monde arabo-musulman » ! 

Affaire donc à suivre, mais fort à parier qu'il suivra les contradictions de pensées et d'affirmations précédentes de son mentor Nicolas Sarkozy, tout est lié quant au choix apparemment démocratique de sa fonction par les 27 Chefs d'Etats-membres, non plus par rapport à ce qui a déjà été révélé hier, mais certainement pour les arrangements imposés demain...




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