J’ai conservé de nombreux amis socialistes locaux ce qui nous donne, certains soirs à la maison, d’intéressantes discussions. Je suis notamment frappé, ces derniers temps, de la sollicitude d’une partie d’entre eux, déplorant (au moins verbalement) les “innombrables difficultés” (le terme est d’eux) pour la constitution de la liste Europe Ecologie en Paca.
Cela a d’abord été la proximité, voire “la grande amitié” entre Laurence Vischnievsky et Nicolas Sarkozy, laissant sous-entendre une manoeuvre politicienne dont les vrais Verts feraient les frais. Après m’être renseigné et les avoir rassuré, leur sympathie à mon égard les a mené à s’inquiéter du caractère autoritaire de Mme Vischnievsky, de celui de ses collaborateurs qu’elle avait fait descendre “de Paris” et des difficultés que cela augurait avec les candidats locaux qui, eux, “connaissaient le terrain”. Régulièrement, ils m’ont informé des “fortes tensions” qui se faisaient jour à l’occasion de la constitution des listes, d’abord chez les Verts, puis dans Europe-Ecologie, et enfin, lors de la constitution des listes communes, brandissant même la démission du marseillais Espinosa comme emblématique de ce climat exécrable.
Oh certes, il y a bien eu quelques tensions, quelques coups de colère, quelques déçus, inévitables dans ce genre d’exercice mais, à ma connaissance, le climat a été infiniment meilleur et plus détendu que celui, par exemple, de la constitution de la liste PS du 06.
La personnalité de Laurence Vischnievsky, son passé récent constituent un recours pour tous ceux qui ne veulent plus des affaires de corruption et de détournements de fonds publics qui constituent une spécialité locale et qui n’ont pas épargné le Conseil Régional.
La cohabitation des Verts, ancrés à gauche et la richesse du tissu associatif sur lequel s’appuie Europe-Ecologie, cette volonté d’unifier la famille écologiste amènent, obligatoirement quelques crispations. Mais, à ma connaissance, si les discussions sont longues et quelquefois ardues, le climat dans lequel elles se déroulent montre que la volonté d’aboutir est forte et que les appétits personnels sont infiniment moins aiguisés qu’ailleurs. Vous pouvez en suivre les avancées là.
En réalité, s’il est fort probable que, régionalement, la Liste Vauzelle s’impose au 1er tour comme première liste de gauche, du fait notamment de la notoriété de son Président, les jeux sont loins d’être faits dans notre département où, au 1er tour, la possibilité existe que la liste Europe-Ecologie menée par A. Aschieri soit devant celle du PS, ce qui fragiliserait l’attribution du poste de 1er Vice-Président à P. Allemand et, en cascade, les accès des suivants à des responabilités.
Je remercie donc vivement mes amis de leur sollicitude mais, personnellement, j’aborde ces élections avec optimisme, plutôt fier de la liste que je vais soutenir, de ses candidats, de son ambiance et de ses propositions.
- “Vaccins, la France devra-t-elle payer des pénalités ?” Le Monde. D’autant plus que les autorités sanitaires mondiales avaient prévenu dès fin novembre du changement de schéma de vaccination.
- Affaires marseillaises. Bakchich.
- “En une décennie, le phénomène des voitures brûlées s’est étendu et banalisé”. Le Monde. “… l’expérience de ces dernières années montre que l’incendie est devenu un outil banal de manifestation, de colère mais aussi de joie. Tous les rassemblements importants impliquant la jeunesse sont devenus à risque : le Nouvel An, donc, mais aussi les nuits des 13 et 14 juillet (500 véhicules), les matches de football (au moins 300 véhicules brûlés en France en marge du match Egypte-Algérie), les élections importantes (730 voitures le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007). Un phénomène unique en Europe à cette échelle”. Toujours sur l’efficacité sarkozienne dans le domaine de la sécurité, Libération: “Epidémie d’attaques à l’explosif dans les bureaux de Poste de Seine-Saint-Denis”.
- Déclin ? Blog de J. Attali.
- Assurances privées, mutuelles, sécurité sociale, solidarité… Marianne.