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Critique de la session de l'Atelier d'écriture

Publié le 06 janvier 2010 par Doespirito @Doespirito

J'ai demandé à Isabelle de faire une critique littéraire (n'ayons pas peur des mots) des textes publiés dans la session de l''Atelier qui vient de se terminer, et dont le sujet était de raconter une situation comique, ou de donner une définition loufoque. Je suis assez d'accord avec ce qu'elle dit. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que c'était une façon détournée que j'ai trouvée pour la faire écrire, elle, la critique étant un exercice d'écriture en soi. Je reviendrai moi-même demain sur les textes publiés pendant cette session, en donnant quelques pistes pour les rendre plus amusants, si j'y parviens... Ce sera mon exercice d'écriture à moi ! Et vous pourrez vous lâcher sur la critique... Pour le moment, écoutons Isabelle.
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A la demande générale (et notamment celle de Thierry sur ma propre suggestion), je viens d’être nommée critique des textes de l’atelier d’écriture. Alors, comment vous dire sans être désagréable, ni désobligeante, surtout que je n’ai aucune légitimité pour dire tout ça. Mais pour un exercice qui devait être drôle… Eh bien, je n’ai pas souri une seule fois (et pourtant je suis bon public !). Mais là pfff…

Bon, j’exagère. La note sur la région du Quercy Futuna et la définition du Vistemboir m’ont fait sourire. Enfin sourire… J’ai vaguement senti les coins de ma bouche se soulever... Mais aucun des autres textes n’a de ressort comique, ni de chute inattendue. Ce sont des histoires racontées. Sauf que ce qui peut être marrant quand on raconte -et encore- ne l’est plus du tout quand on le lit. Il manque juste le ton, les effets de narration, les silences, les exclamations…
Je sais à quel point c’est difficile d’écrire, je sais qu’il est difficile d’être rigolo et surtout quand il s’agit d’un sujet imposé... Là, il y en avait trois quand même, donc on pouvait choisir le genre dans lequel on se sentait le plus à l’aise... J’ai l’impression que tout le monde a oublié le fait qu’il fallait être drôle, marrant, amusant... Bref, la consigne a été totalement oubliée !
Alors c’est sûr que c’est plus compliqué de faire un texte sur le Vistemboir en le plaçant dans un dialogue (mélange de deux sujets super-périlleux). Pourtant, la simple définition qui a l’air tirée du dictionnaire était ce qui était demandée, comme dans cet exemple :
Vistemboir : nom masc. origine perdue dans la nuit des temps. Déformation de l’expression «vice de tant boire», désignait un ivrogne dans la région du Quercy occidental. Le philosophe Eschyle Talon (1000 avant J-C - 899 avant J-C aussi) utilisait le mot vistemboir pour désigner un bistro ou un estaminet, voire un lieu de perdition. D’autres sources philosophiques affirment qu’on donnait ce nom au vase de plusieurs centaines de litres qu’on remplissait de vin et qu’on buvait cul sec jusqu’au coma. Le mot étant tombé en désuétude depuis que l’abus d’alcool est interdit (oui, je sais c’est regrettable), il demeure dans le dictionnaire entre vista et visti pour faire joli.
Allez un petit effort, les copains ! On refait un autre sujet et je re-critiquerai et on progressera (ou pas)! Pour une première fois, c’est pas mal ! Et vive les contributions canadiennes…
Isabelle Marcus

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