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SADC, Comesa ou Ecsacom ?

Publié le 06 novembre 2007 par Sylvie Hoarau
Le Zimbabwe, comme un certain nombre de ses voisins, appartient simultanément à la SADC et au Comesa, qui évolueront toutes les deux à terme, vers une union douanière. Disposant d'un vrai potentiel économique, le choix de l'une des deux unions douanières ne sera pas anodin pour le Zimbabwe, en termes de développement, d'impacts économiques et sociaux.
Si d'un côté la puissance sud-africaine peut faire pencher la balance en faveur de la SADC, elle peut également s'avérer dangereuse pour l'appareil productif, en inondant le marché local de produits plus compétitifs, avancent les "pro-Comesa". Par ailleurs, choisir le Comesa pourrait s'avérer payant à moyen-long terme, compte tenu de la croissance démographique que devrait connaître la région et qui peut laisser envisager de plus grands débouchés pour les produits du Zimbabwe.
Le Zimbabwe devra toutefois clarifier ses relations commerciales présentes et futures, en choisissant entre la SADC et le Comesa. Mais n'y a-t-il pas une solution intermédiaire ?
Toute la question est de savoir s'il est nécessaire ou non, d'avoir deux organisations régionales séparées, avec la possibilité de n'appartenir qu' à une seule des deux. La proximité des pays qui forment l'Afrique centrale, orientale et australe et leur grande communauté d'intérêts laissent à penser que la meilleure solution consisterait en une fusion des différentes organisations régionales pour établir le marché commun de l'Afrique orientale, centrale et australe (East, Central and Southern Africa Common Market - Ecsacom).
Zimbabwe Independant - Zimbabwe, 2 novembre 2007
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