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Lole montoya y la negra

Publié le 09 janvier 2010 par Ziril


Un pur moment de magie andalouse, sentir un lent frisson qui vous parcours la peau, sentir les poils  qui se hérissent !    Venez, nous sommes en 1972, installez vous, vous êtes invités chez les Montoya, la célèbre famille de chanteurs sévillants. Là, à table, Lole, qui vient d’avoir 18 ans, à côté, sa mère La Negra, une des plus grande danseuses et chanteuses de flamenco, originaire d’Oran. La Negra lance la chanson, tout le monde est assis autour d’elles. Les hommes comme à leur habitude, discrets. A la guitare le formidable Eduardo El De La Malena, les enfants et les femmes font las palmas. Les deux femmes sont assises et se répondent, puis La Negra ouvre la voie à Lole. Les chants s’arrêtent, seule la guitare installe se moment de pose avant la tempête. Lole, pour faire honneur à Eduardo, reprend le chant, se lève, plus rien n’existe on ne voit qu’elle, son regard d’adolescente, elle se met à danser, c’est magnifique et ce frisson dont je vous parlais plus tôt est là, il suit le chemin de votre dos, il monte vers vos épaules ! Toute l’âme du flamenco est là.Pendant ce temps, le truites du Leon et les Saumons des Asturies attendent de venir sur vos mouches dès le printemps. La vie est belle.  A real moment of Andalousian magic, feeling a slow chiver along your back, a sudden goose pimple !  COme and join, we are in 1972, take a seat, you are invited at the Montoya’s, the famouse family of singers and dancers from Sevilla. There, sitting at the table, is Lole, she just turned 18, next to her is her mother La Negra, one of the biggest flamenco singer, originaly from Oran, Algeria. La Negra starts a song, everyone is sitting around her. The men, as usual are quite. Playing guitar, the fantastic El De La Malena, kids ans women are doing « las palmas ». The two women are sitting down and answering in song to each other, then La Negra opens the way for Lole. The singing stops. Only the guitar settles a moment of quiteness befoire the storm. Lole, to show respect to Eduardo, sings back, stands up. Nothing exists anymore all eyes are on her, her teenage look, she starts dancing, its wonderfull, and that chiver I mentioned earlier, is here again going up along your back, to the back of your head ! Tahts the soul of flamenco ! In the meantime, trouts and salmons from Asturias are waiting for your flies, spring is near, life is great.


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