Tout le monde parle de renseignement, loue la perspicacité de ceux qui en ont, blâme l’inhabileté de ceux qui en manquent, et cependant la science des renseignements, leur recherche et leur emploi, est la branche la moins connue, la plus négligée jusqu’ici, surtout en France. On l’a considérée comme une partie accessoire à laquelle chacun était naturellement apte et qui n’avait nullement besoin d’être étudiée. Colonel Lewal, Tactique de renseignement, tome I, p. 1. 1883.
Magazine Politique
Le débat actuel sur le renseignement est "arrivé" sur la blogosphère francophone (certains blogs s'y intéressent depuis longtemps ou sont spécialisés), à la suite du loupé (éventuel) des services de renseignement américains sur l'attentat (de noël) manqué du vol Amsterdam Détroit : Pour une réhabilitation du Humint (JGP), Renseignement du télégénique à l'éthique (Electrophère), Pourquoi le renseignement n'est-il pas un sujet universitaire ? (Joseph Henrotin), Iran : 4 scénarios rôle des services de renseignement (Clarisse), Zone d'intérêt, etc. (je ne peux citer tout le monde mais les commentaires combleront cela). Il est bien que ce domaine suscite de l'intérêt et des réflexions. USMCJe souhaite donc faire découvrir quelques éléments de l'école de pensée militaire française en matière de renseignement, par l'intermédiaire d'un lien vers un texte de M. COUTAUBEGARIE : Le renseignement dans la pensée militaire françaiseJe n'arrive pas à m'empêcher de citer le général LEWALPhoto APPERT