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On me dit que des aristocrates se sont glissés dans la salle ?

Publié le 09 janvier 2010 par Jmichel
Je suis fier d’être citoyen de cette belle République de France où les aristocrates courent toujours.
L’aristocrate renâcle à l’idée de se mélanger aux gens du peuple.
Dès son plus jeune âge, il recherche la compagnie des autres aristocrates. Ce n’est pas facile. Depuis que le port de la chevalière n’est plus protégé, il n’est pas évident de distinguer un enfant aristocrate d’un enfant roturier.
Les aristocrates bien sûr ne se marient qu’entre eux.
Je comprends aisément cette attitude qu’on pourrait un peu hâtivement taxer de racisme.
Moi-même, qui suis auvergnat, j’ai complètement raté mon couple parce que j’ai épousé une non-auvergnate. Une souchienne.
Les souchiens ne sont pas des gens comme nous. Il y a barrage des patois, fort lointains. Et puis, nos coutumes divergent.
Il n’y a pas de compréhension possible. Nous avons notre sensibilité auvergnate. Nous avons bien sûr notre humour auvergnat qui n’appartient qu’a nous. Nous partageons entre nous une certaine angoisse du cochon peu perméable aux chouans. Il faut avoir souffert à Clermont-Ferrand pour comprendre.
(Plagiat d’un texte de Pierre Desproges)
25% des entreprises du CAC40 sont gérées par des aristocrates. Ils pénètrent maintenant les médias, exemple on compte 20% d’aristocrates parmi les proches collaborateurs de Nicolas de Tavernost.
C’est un article du TéléObs du 17 décembre 2009, page 43 :
"Accélérateur de particules",
sur le livre "Gotha City - Enquête sur le pouvoir discret des aristos" de Laure de Charette et Benoist Simmat.

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